Bon, je dois bien le reconnaître, j’ai beaucoup de mal avec le run de Morrison sur la Justice League of America. Et pourtant je suis fan du génial écossais, et ce n’est pas faute d’essayer pourtant. Si le premier tome, après le tome 0, n’était pas mauvais (enfin certaines intrigues…), il n’était pas bon non plus à mes yeux. Il ne m’a pas permis de rentrer dans la série, il ne m’a pas permis de ressentir la moindre empathie pour les personnages, ou d’intérêt pour la série. Autant dire que j’espérais, véritablement, que ce second tome me permette enfin d’accrocher le wagon.


Batman, Superman, Wonder Woman, Flash, Green Lantern, Aquaman et le Limier Martien forment la première ligne de défense de la Terre. Mais même unis contre les menaces auxquelles leur monde fait face, leur force est souvent mise à rude épreuve, surtout lorsqu’il s’agit de contrecarrer les plans de leurs plus grands ennemis : Lex Luthor, Darkseid et un nouveau venu nommé Prometheus. Tous sont prêts aux pires extrémités pour défaire la Ligue de Justice et ne reculeront devant rien pour assouvir leur soif de pouvoir.
Justice League of America regroupe pour la première fois en France l’intégralité d’une des périodes les plus imaginatives et spectaculaires de la Ligue de Justice. Dans ces sept tomes écrits par Grant Morrison (Arkham Asylum) et Mark Waid (Kingdom Come), l’équipe des plus grands super-héros de la Terre connaît des aventures tonitruantes au rythme soutenu et où les seules limites sont celles de l’imagination.
(Contient les épisodes de JLA #10 à 17, JLA Secret Files #1 et JLA/WILDC.A.T.S. Prometheus #1)


Autant je suis fan de Grant Morrison, comme je le dis plus haut, autant j’ai beaucoup de mal à rentrer dans ce titre. Mais je tiens à dire, également, que je ne suis pas très au fait des événements de cette époque. Je suis un peu paumé avec ce qu’il arrive à Superman, ou Wonder Woman, ce n’est pas le plus idéal pour plonger dans un titre.


On démarre ce tome avec une confrontation entre les membres de la Justice League et leurs doubles maléfiques. Attention de ne pas croire qu’il s’agit d’une histoire banale. En effet, ce surprenant combat sert de prologue à un affrontement dantesque contre Lex Luthor et sa Ligue d’Injustice !


Une intrigue tentaculaire qui va pousser les membres de la League à se séparer pour explorer jusqu’aux confins de l’espace et du temps. Certains membres allant jusqu’à se retrouver à la frontière de la réalité, face à de « super-héros » de nature quasi divine, voir complètement métaphysique ! Et l’on sent bien que Grant Morrison est dans son élément, lui qui adore nous plonger là-dedans à travers ses différents récits, ses différentes séries.


Le futur, Darkseid, des êtres divins, autant dire que les agissements de Luthor, et des vilains qu’il a rassemblé dans ce Ligue d’Injustice, en font voir de toutes les couleurs à nos héros. Un voyage métaphysique qui va bouleverser les membres de la Justice League of America et en mettre plein les yeux aux lecteurs.


Une intrigue un peu tordue, à l’image du cerveau du scénariste, mais plaisante à lire. Il faut dire que, pour la première fois, elle se lit sans que l’on se demande ce que l’on a pu louper auparavant, sans avoir l’impression qu’il nous manque des éléments.


La seconde intrigue est plus classique. Un nouveau venu, un assassin implacable, parvient à s’infiltrer dans le QG de la Justice League lors d’un événement ouvert au public. Son but est simple, limpide, il tient à assassiner tous les membres de l’équipe un à par un. Malheureusement pour lui, s’il est à deux doigts de parvenir à ses fins, son plan souffre d’un détail totalement imprévu, la présence de potentiels nouveaux membres !


Une intrigue plus légère, particulièrement drôle, et avec un nouveau personnage assez intéressant.


Enfin, le tome se termine avec une rencontre entre la Justice League of America et les Wild C.A.T.S. ! Je vais le dire tout net, je ne connais absolument pas cette équipe, et je suis complètement passé à côté de cette histoire. Mais on reste sur du classique, les deux équipes s’affrontent, puis œuvrent ensemble.


Graphiquement, le tome est une nouvelle fois signé par Howard Porter. Un artiste que je n’aime absolument pas. Je n’apprécie pas son style cartoony, les personnages sont parfois vulgaires, les détails pas toujours présents et une action au ralenti, c’est beaucoup trop statique. Puis, le choix des couleurs n’est pas toujours judicieux non plus.


Bref, un deuxième tome plus sympathique que le précédent. Deux intrigues plaisantes à lire mais totalement différent. Un incroyable voyage métaphysique, qui peut donner mal à la tête, et un assassin qui met le feu dans le QG de la Justice League of America. Rien de transcendant cependant.

Romain_Bouvet
6
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le 3 sept. 2021

Critique lue 82 fois

Romain Bouvet

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