On continue l’aventure avec ce quatrième tome qui prolonge le format anthologique, alternant entre récits historiques de jeunesse de Picsou et épisodes plus courts centrés sur ses proches. Dès l’ouverture, on retrouve ce mélange cher à Don Rosa : drames passés, inventions ingénieuses, références assumées à l’époque du Far West et de la ruée vers l’or.
L’album débute avec une histoire d’envergure qui fait voyager – véritable quête avec obstacles, trahisons et rebondissements. Mais, comme pour le tome précédent, le reste du recueil retombe un peu. Les récits qui suivent, même s’ils sont bien construits et souvent drôles, manquent de liant. Ils ont une cohérence thématique, mais on ne sent pas d’élan narratif global.
Le dessin reste remarquable, fidèle à l'exigence de l’auteur : des personnages expressifs, des décors fourmillants d’éléments historiques et des cases pleines de vie. Pourtant, malgré cette belle facture artistique, l’ensemble s’apparente toujours plus à un album de contes qu’à une véritable épopée.
💬 En résumé
Une lecture savoureuse pour les fans de Don Rosa et les curieux d’anecdotes colorées, mais un album sans grande montée dramatique où chaque récit reste isolé. Un plaisir de détails, sans émotion forte.
🖋️ À parcourir en picorant, pour flâner au cœur d’un héritage de BD plutôt que pour vivre une aventure forte.