Annoncée depuis sa reprise de Green Lantern, la guerre du Sinestro Corps est enfin lancée par Geoff Johns dans ce quatrième tome hyper digeste mais également hyper concentré. Vous en voulez pour votre argent ? Vous allez être servis !
Ce tome contient les back-ups des numéros US #18-19 de Green Lantern, les numéros #14-15 de Green Lantern Corps, les numéros #21-23 de Green Lantern et enfin Green Lantern : Sinestro Corps War #1. Bref, y a de la diversité et du beau monde.


L'idée est pourtant simple : teasé depuis des mois, le corps stellaire Jaune de la peur apparaît enfin. Mené par Sinestro, il n'a qu'un but : faire découvrir la peur à l'univers pour y installer l'ordre, d'une façon digne d'un état faciste. Le Corps de Sinestro va alors attaquer les Green Lanterns, que ce soit sur Oa, leur centre, sur Mogo, la planète vivante ou encore dans leurs secteurs respectifs. L'histoire est donc basiquement simple mais réussi à séduire le lecteur. La raison ? Elle nous montre l'avancé du plan de Sinestro, plan qui est sur plusieurs niveaux.
On suit différentes troupes, les Lanterns oubliés d'une part, les nouvelles recrues d'une autre, et enfin les terriens au centre.
De plus, Johns ne cesse de faire monter la sauce pour nous faire comprendre à quel point on est face à quelque chose de gros : il rajoute des éléments de Infinite Crisis pour faire comprendre l'importance centrale de la Terre, justifiant ainsi sa mise en avant dans les différentes histoires. Une belle technique scénaristique pour justifier une réalité éditoriale. De plus, l'augmentation des rangs de Sinestro à coup de gros boss pourrait apparaître comme poussif, il n'en est rien, la gestion est belle et on ne cesse d'adorer.
Le retour de Parallax, alors qu'on vient de montrer la force et la beauté de Ion, est génial. L'arrivé de Cyborg-Superman et de Superboy-Prime dans les rangs adverses annoncent déjà quelque chose de splendide pour la guerre à proprement parler. Mais alors, il faut le dire, l'apparition de l'Anti-Monitor a du en affoler plus d'un. J'en fais parti.


La diversité des scènes et des combats permet de ne pas s'ennuyer et d'avoir de l'action finement écrite et très belle. Ivan Reis, Gleason et Van Sciver font un travail d'exception pour une saga d'une grande beauté. Les différents lieux, les différentes scènes respirent la vie et le dynamisme et rarement un comics rempli d'autant d'action a autant été convaincant.
Diversité, dynamisme, beauté, intrigue, révélation … Tant de bons termes qui désignent la force de Sinestro Corps War (première partie bien sur). De plus, on a pas mal de à suivre les différentes scènes qui s'entrelacent. La notion de mort est bien présente puisque plusieurs personnages connus du lecteurs y passent. Enfin, notons également qu'on a la continuité de différents arcs précédents.


La seule faiblesse reste peut être les Gardiens dont les dissensions semblent très artificielles, n'ayant d'autres buts que de mettre en avant, bien gratuitement, Sayd et Ganthet. C'est vraiment loin d'être dingue, disons le. De plus, malgré la classe de Parallax, je le trouve bien en-deçà de la grandeur de sa version Hal Jordan.


Cela n'empêche que Sinestro Corps War est un temps ultra fort du run de Geoff Johns qui respire la qualité à tous les étages. Ruez vous dessus !

mavhoc
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le 5 mai 2016

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