What is the difference between a joke and a riddle? Who cares?

Aux premiers abords, un arc centré sur un affrontement direct entre le Joker et le Sphinx a de quoi nous faire saliver, d’autant plus si d’autres personnages du bestiaire sont impliqués comme second couteau. Mais au final, on n’aura pas droit à un affrontement épique, comme avait pu l’être l’An Zéro, mais bien quelque chose d’un peu plus fin, plus axé sur la dynamique qui existe entre ces personnages. On pourra aussi regretter d’avoir un Joker un peu apathique par moment, presque malheureux, jusqu’au grand final qui prend là de véritables envolées lyriques. Et pourtant, l’ensemble restera de bonne qualité, et surtout l’arc décide de frapper un grand coup en ébranlant complètement ce qui est considéré comme un des piliers majeurs entourant le Chevalier Noir. Ce qui n’est pas sans intérêt. À cela s’ajoute des dessins toujours aussi superbes, avec un trait fin et pourtant très efficace.

Un quatrième tome qui baisse donc un peu, mais qui reste quand même très solide dans l’ensemble et très intéressant.