Le dessin n'est pas aussi rond qu'il va le devenir, ni la ligne aussi sûre et pleine, mais déjà l'esprit à la poétique tordue, enchevêtrée, florissante comme du jasmin, cette liberté du chat fait mouche.


Entre jeux de mots et pertinence quasi philosophique, les saillies visuelles et intelligentes du personnage élèvent la pensée et l'émotion du lecteur.


Avec ce format très court des gags à une, deux ou trois cases, la lecture de ce premier recueil peut se faire sous de multiples formes, d'une seule traite ou bien par picorements, au lit comme sur le trône du roi Gogue, pour quelques secondes ou quelques minutes. Plaisirs de sourire ou de penser, les cases de l'oncle Gelluck sont autant d'invitations à s'échapper, à rêvasser sur les affres et les joies d'être un humain.


Je suis étonné et ravi de constater que tout cela, toute cette verve est déjà bien présente dès le premier tome.


http://alligatographe.blogspot.fr/2015/12/le-chat-tome-01-geluck.html

Alligator
8
Écrit par

Créée

le 21 déc. 2015

Critique lue 311 fois

3 j'aime

Alligator

Écrit par

Critique lue 311 fois

3

D'autres avis sur Le Chat - Le Chat, tome 1

Le Chat - Le Chat, tome 1
MrShuffle
1

Critique de Le Chat - Le Chat, tome 1 par MrShuffle

Un gros chat mal dessiné en plan fixe raconte des âneries pseudo-philosophiques qui ne sont ni drôles, ni spirituelles. Évidemment ça marche à fond, il en a vendu par camion sans jamais avoir à se...

le 18 juil. 2011

10 j'aime

13

Le Chat - Le Chat, tome 1
Molloch
7

"Le premier janvier à Hiroshima les gens s'étaient souhaité une bonne et heureuse année"-Le chat

Les premiers pas du gros chat débonnaire et gris. Le trait est encore tremblant mais déjà cette grosse boule de poil à cravate nous fait part de sa philosophie, de ses pensées absurdes, de ses...

le 4 sept. 2015

4 j'aime

Le Chat - Le Chat, tome 1
chloepayot
8

Tellement pertinent parfois

-Dieu à crée l'homme à son image ( image d'un homosapiens avec une bonne tête de demeuré) - Ensuite l'homme à évolué, Dieu, lui , on sait pas.

le 27 janv. 2011

4 j'aime

Du même critique

The Handmaid's Tale : La Servante écarlate
Alligator
5

Critique de The Handmaid's Tale : La Servante écarlate par Alligator

Très excité par le sujet et intrigué par le succès aux Emmy Awards, j’avais hâte de découvrir cette série. Malheureusement, je suis très déçu par la mise en scène et par la scénarisation. Assez...

le 22 nov. 2017

54 j'aime

16

Holy Motors
Alligator
3

Critique de Holy Motors par Alligator

août 2012: "Holly motors fuck!", ai-je envie de dire en sortant de la salle. Curieux : quand j'en suis sorti j'ai trouvé la rue dans la pénombre, sans un seul lampadaire réconfortant, un peu comme...

le 20 avr. 2013

53 j'aime

16

Sharp Objects
Alligator
9

Critique de Sharp Objects par Alligator

En règle générale, les œuvres se nourrissant ou bâtissant toute leur démonstration sur le pathos, l’enlisement, la plainte gémissante des protagonistes me les brisent menues. Il faut un sacré talent...

le 4 sept. 2018

50 j'aime