Dans la même veine ici que "Horologiom", on retrouve le goût de l'auteur pour les espaces en huis-clos et les sociétés déréglées.
Comme un creuset fécond pour exacerber les travers humains, ces villes inaccessibles, nasses dont on ne ressort jamais, sont des loupes grossissantes sur les vicissitudes humaines.
Les ressorts sont identiques : une utopie devenue dictature, une société sclérosée où les valeurs se sont perdues, remplacées par des règles souvent absurdes.
Et sous la couche de verni brillant, toujours plus de fêlures, un créateur repenti converti en justicier masqué qui frappe son œuvre jusqu'à la destruction.
Telles sont les bases de cette BD en deux tomes, avec un petit air de déjà-lu, comme si l'auteur ne se lassait pas de dénoncer par l'absurde nos hypocrisies et nos petites lâchetés, terreau potentiel des pires dérives.
Nathayla
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Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Moi-Je, moi-je, moi-je... en BDs ! Cru 2012

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le 31 mars 2012

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