'Le David' est un peu le remake de 'Les bleus de la marine' qui situait son action principale sur les mers, face à un submersible. J'avais gardé un bon souvenir de cet album mais aujourd'hui, après relecture je suis un peu déçu.

Si cette histoire d'espionnage est attirante, le traitement, les conflits plus particulièrement déçoivent par bon nombre de facilités scénaristiques. En fait, à la fin de l'album j'ai eu l'impression qu'il s'agissait là d'une mission pépère. ; les dei ex machinae sont nombreux démontrant là un cruel manque d'imagination de la part de Cauvin pour imaginer péripéties et résolutions. En plus l'histoire met longtemps à démarrer ; le préambule avec Blutch prêt à mourir est un peu long et sa témérité ne m'a pas beaucoup amusé dans le sens où personne ne vient jamais le remettre à sa place ou du moins faire le contrepoint.

Graphiquement ce n'est pas génial non plus. Lambil aligne les plans d'ensemble, n'offrant que très peu de diversité dans l'échelle des plans. Ca manque donc un peu de rythme et je trouve les scènes d'action peu dynamique surtout comparé à ce que le dessinateur a pu faire par le passé. Heureusement les décors sont bien dessinés, ainsi que les divers objets, véhicules, etc.

Bref, un album qui n'ennuie pas mais qui ne pousse pas non plus le lecteur à s'investir profondément.
Fatpooper
6
Écrit par

Créée

le 23 févr. 2013

Critique lue 276 fois

2 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 276 fois

2

D'autres avis sur Le David - Les Tuniques bleues, tome 19

Le David - Les Tuniques bleues, tome 19
270345
7

La quille ou lea promotion !

Voici à nouveau les tuniques bleues dans la marine et Chesterfield ne boira pas que de la flotte. Ce n'est pas très éloigné des "bleus de la marine" et on retrouve ici au bas de chaque page une des...

le 6 oct. 2018

Le David - Les Tuniques bleues, tome 19
Alligator
8

Critique de Le David - Les Tuniques bleues, tome 19 par Alligator

oct 2005: Episode qui m'a beaucoup plu. Très vivant, très mouvementé, bien structuré. J'ai bien aimé les tiraillements entre Blutch et Chesterfield particulièrement poussés "dans l'eau". :)

le 24 nov. 2013

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

116 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55