Après un sixième tome correctement construit, Arleston retombe dans ses travers.


L'intrigue n'est pas terriblement bien ficelée, c'est pas l'album le plus bordélique mais clairement, on s'ennuie face à ce trop grand nombre de scènes et ces digressions peu utiles. Le plus triste c'est que le lieu auquel fait référence le titre est beaucoup trop vite expédié, alors qu'il aurait été un chouette lieu dramatique pour faire évoluer l'intrigue. Les personnages déçoivent également : la reconversion de Cixi n'était qu'un leurre, en fait tout va bien. C'est malheureux (même si on s'y attendait) car Arleston anéantit en peu de temps tout l'intérêt psychologique d'un personnage, le seul à se révéler profond parmi tous ceux rencontrés jusqu'à présent.


Graphiquement, ça se lit ; Tarquin gère de mieux en mieux ses décors et ses plans épiques. Mais la mise en scène est expéditive et laisse peu de temps pour savourer une action. Cette fois c'est sûr, les couleurs ont été réalisées à l'ordinateur, les deux auteurs ayant changé de coloriste. Le bougre ne se débrouille pas trop mal, n'empêche que l'aspect 'aquarelle' amenait un côté plus artisanal alors que l'aspect couleurs 'numériques' annoncent la grosse machinerie financière made in Arleston ; c'est moins chaleureux, plus calibré contemporain.


Bref, pas top cet album.

Fatpooper
4
Écrit par

Créée

le 20 mai 2018

Critique lue 201 fois

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 201 fois

D'autres avis sur Les Pétaures se cachent pour mourir - Lanfeust de Troy, tome 7

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55