Le tome de la choupitude

Maintenant que j'ai récupéré l'intégralité de March comes in like a Lion dès qu'un nouveau tome sort, je vais l'acheter automatiquement. Ce tome 16 n'aura pas fait exception. Ma copine l'a lu sur la plage en faisant des "awwww" et des "ho mon dieu, c'est CHOUS." Et à le lire, j'ai fait "awwwwww" en effet.

Contrairement à l'adage qui dit qu'écrire des histoires d'amour qui se passent bien c'est chiant, Chica Umino prouve qu'elle sait créer des personnages suffisamment attachant pour qu'on ai vraiment du bonheur à les voir heureux. Ainsi dans ce tome, on voit vraiment Rei et Hina en couple (une chose que le manga avait un peu laissé de côté) et la façon dont cela va changer leurs habitudes : cela va de la découverte que l'autre a changé notre vie en mieux, que l'on a besoin de le voir de plus en plus souvent et de la façon dont ils communiquent afin que la vie de l'un n'empêche pas la réussite de l'autre.

Et purée, j'étais à la limite d'avoir des larmes aux yeux en lisant certains passage tellement c'est touchant (la façon dont Rei constate que Hina l'a changé en mieux.) Et je m'attendais pas à le dire, mais March comes In est devenu l'une des meilleures histoire d'amour que j'ai lue en manga alors que j'étais parti pour lire un truc qui ne parlait pas de romance à la base.... mais n'est-ce pas le cas de la vie ? On mène notre petite barque et puis un jour on rencontre quelqu'un dont la présence va devenir de plus en plus importante dans notre existence.

Bref, c'est encore un tour de force de Umino. Après, autour de ça, ça parle de bouffe (comme souvent) et de la lente évolution des personnages : le Meijin Soma montre une face un peu plus terre-à-terre en expliquant qu'il a mal vu l'arrivé d'une femme et de son enfant chez sa grand mère, la famille Kawamoto parle d'agrandir la maison en rachetant le terrain de la voisine, Nikaido devient de plus en plus fort au shogi, et on a les petites aventures des passionnés de Shogi.

Il ne se passe plus grand chose (on est loin des épisodes amers et déprimant ou des grosses difficultés) mais c'est toujours tellement plaisant à lire.