Platinum End par Broyor

Oh bordel, les mangas font souvent preuve d’une originalité étonnante et accessoirement d’une imagination débordante… mais là quand même, le gars qui a pondu ce truc-là a roulé sous la table après un marathon au saké-karaoké… et le résultat est à se torcher, évidemment, vu qu’il était complètement torché, le gars…!

Je voudrais essayer de résumer mais même là… oui, juste le début, l’idée première, l’espèce de « concept » jacent et sous-jacent mais qui aurait dû rester en jachère… Donc, c’est un ange descendu du ciel (sans déconner) qui sauve un cave de son propre suicide parce qu’il a été choisi pour remplacer le bon Dieu ?!…

Mais attention, c’est comme dans un Con-Lanta, 12 autres condidats sont aussi sur la ligne de départ avec chacun leur ange attitré… alors que le meilleur gagne…! et rendez-vous à l’épreuve d’orientation et sur les poteaux et tout ça… ouais, ouais, ouais. Ou pas. Et bien sûr, il a des pouvoirs, le cave, du genre ‘dominer et manipuler’ ou tuer… mais comme c’est (aussi) une andouille, ce tacheron… enfin bref.

De toute façon, la narration est rapidement ennuyeuse, tout en restant maladroite, presque caricaturale à l’insu de son plein gré… on se demande régulièrement « mais c’est quoi ce merdier » alors que le dessin ampoulé et maniéré reste décidément peu agréable et pourtant à la base, il n’est pas mal fait ce dessin… mais il laisse une impression constamment déplaisante. Comme l’ensemble du manga que j’ai arrêté très rapidement, cela va sans dire.