Un bahut devenu fraîchement mixte et qui incorpore difficilement cinq garçons parmi un millier de filles !… la discipline n’y est en tout cas pas un vain mot et au sein (!) de l’école même, une petite prison a été construite… Nos cing gogols vont y faire quelques séjours à l’insu de leur plein gré, surveillés par des « déléguées » de classe assez vindicatives… et bien tarées.
Volontiers voyeur et même carrément pervers, ce manga fait la part belle à l’humour scatologique avant tout… Qu’on se le dise, ici tout vole très bas, un peu trop bas et toujours bien en dessous de la ceinture… à tel point que son côté paillard très caricatural n’a rien de très affriolant, étalant comme dans un étal les poitrines exagérées qui débordent, viandes comprimées et bien entendu, escalopes en strings à chaque occasion.
C’est dommage, car le dessin est de toute beauté, très clair et très maîtrisé… mais l’auteur ne fait pas dans la dentelle : il en fait plutôt des tonnes et des mégatonnes et si on peut s’esclaffer devant quelques situations délirantes ici et là, ces excès répétés et la vulgarité intrinsèque qui les accompagne finit par lasser : au bout de 11 tomes, on n’en peut vraiment plus.
Et dire que le manga dépasse allègrement la vingtaine je crois, c’est pousser le bouchon un peu (trop) loin ! Fichtre, voilà un manga diantrement con finalement, au sens très original du terme : trop de répétition et de mauvais goût putassier, sans arrêt, partout, jusqu’à l’infini…