The Arms Peddler, tome 1 par Lou Knox

Bordel de tisanes ! Si un jour on m'avait dit "Ouais Lou tu verras y'a un manga qui va t'foutre la quecla du siècle", j'aurais explosé de rire et aurais targué la dite personne de sombre nigaud qui sait pas de quoi elle parle.

Attendez, posez votre petit cul dans un fauteuil, faut que j'vous conte l'histoire de Sona et Garami.

On nage en pleine dark fantasy (comprenez monstres genre vampires, loups de 3m de haut, ...), ça charcute à tout va, et ... ah ouais merde j'avais dit que je raconterai.

Sona c'est un petit garçon, genre il est en voyage avec sa famille dans une carriole dans un désert aride où les lois des hommes ne régissent plus rien. Sa famille faisant office de proie facile, ils vont tomber sur une équipe de badass qui feraient chialer les méchants punks de Ken le Survivant. Ces troubadours de la violence vont littéralement massacré la famille de Sona (viol des filles, embrochage de morceaux des corps qu'il reste, tu peux dégainer un seau, c'est dégueulasse à souhait) laissant le jeune homme unique survivant pour témoigner de la sauvagerie du chef du gang.

Survivant pas des masses en fait, puisqu'il agonise et danse dangereusement avec la Mort, quand tout à coup SORTIE DE NULLE PART, émerge Garami. Elle fait partie d'une guilde de marchands d'armes et bien sûr elle est sacrément balèze niveau baston (parce qu'elle cache un lourd secret dans son for intérieur t'as vu ?).
Voyant l'épave de Sona à deux doigts de passer du coté obscur, elle lui propose un marché : soit elle le laisse crever et tant pis pour lui, soit elle lui donne de l'eau et il lui servira d'esclave jusqu'au remboursement complet de sa dette... (tain naiiiinn naiiiin, moi aussi je sais faire des cliffhanger tu crois quoi ?)

Voilà j'arrête là pour le pitch. C'est sombre, dément. Les dessins donnent l'eau à la bouche au niveau des yeux (???), c'est vraiment VRAIMENT très bien illustré. L'univers post-apocalyptique (mélange de Mad Max, de la planète de Satan Petit Cœur, et donc de Ken le Survivant). Le scénario kiffe jouer avec nos nerfs. Notez bien la main incrustée dans le bras de votre canapé à la lecture, c'est ouf !