le 22 avr. 2020
Droit dans les sept murs
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Il m'aura fallu quatre journées (confinement oblige) pour dévorer les 173 chapitres des captivantes aventures des orphelins de The Promised Neverland. Lecteur blasé à l'idée de découvrir de nouvelles séries j'ai attaqué celle-ci sans grand espoir mais le scénario et les dialogues de Kaiu Shirai on littéralement ravivé la flamme du fanboy tapi en moi depuis trop longtemps. Avec cette oeuvre j'ai retrouvé nombre de processus qui me font aimer et vivre pleinement la lecture d'un manga.
- L'aspect "analyse psychologique" m'a plongé dans une intensité digne d'un Death Note ou des meilleurs tomes de détective Conan.
- Les codes du Shonen classique sont présents mais judicieusement utilisés :
- Une héroïne parfaite et débordante de naïveté à la rendre énervante avec Emma ;
- Norman joue le rôle de l'ami disparu qui revient avec le statut d'un semi-antagoniste idéaliste et torturé à la Nagato (Naruto) ;
- L'arc de la chasse avec une hierarchisation de force des demons et des combats qui auront à coup sûr hypé tous les lecteurs en faisant écho à n'importe quel arc type "tournoi" présent dans la plupart des shonens.
Ces ingrédients ne sont qu'une partie de la longue recette qui pouvait sembler ambitieuse mais qui nous offre finalement le plus savoureux des mets à déguster. Le tout est proposé dans un format plutôt court au vu de l'intensité des événements où rien n'est laissé au hasard (cf cadavre de Lewis). Seul bémol selon moi le rythme voulu rapide et parfois mal géré avec des ellipses mal agencées ou à l'inverse avec de rares passages qui ont pu légèrement me sortir du récit (labyrinthe des 7 murs). Même les dessins avec lesquels j'avais un peu de mal dans les premiers chapitres m'ont rapidement convaincu.
Qu'importe votre âge ou votre style de manga favori vous devriez trouver votre compte avec The Promise Neverland. J'ai même ouï dire que l'animé était qualitatif ! C'est dire :D
(corrigé par gabiole)
Créée
le 29 mars 2020
Critique lue 367 fois
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