Quel plaisir de retrouver cet auteur, 5 ans après "Le rêve de mon père" (qui était sorti au Japon en 1991-1992) et 6 ans après "Les chats du Louvre" !
Cette nouvelle série suit Shiozawa, un éditeur qui travaille dans une grande maison d'édition de mangas de Tokyo. C'est un homme d'âge mûr qui vit seul. Le tome commence par sa démission pour raisons personnelles puis par son intention de vendre tous les mangas de sa bibliothèque. Cependant, il semble que ses relations avec les mangakas commencent déjà à lui manquer.
Nous retrouvons ce qui fait la saveur des mangas de Taiyō Matsumoto : un mélange de mélancolie et d'ironie, de scènes d'intérieur et de paysages urbains, de personnages à la psychologie complexe et de poésie. Aucune information ne nous est donnée de façon directe ; c'est au lecteur de deviner les pièces du puzzle manquantes.
Nous sommes en ville mais, comme dans tous ses mangas précédents, les animaux sont très présents. D'ailleurs, quand il est chez lui, Shiozawa discute avec son moineau de Java (en couverture).