Un manga que j’ai découverts par un hasard complet dans la librairie d’occasion « Temps Livre » de Lyon.
L’histoire commence par une légende. Celle des quatorze héros armés de lances sacrés envoyés mettre fin à l’avancer de l’armée des ténèbres. Bien que victorieux, la guerre persévéra entre de nombreux pays, principalement les frontaliers.
La légende racontait que parmi les quatorze, trois perdirent la vie, quatre trahirent les leurs et les sept derniers revinrent vainqueurs, mais vingt ans plus tard, revinrent les quatre traîtres.
C’est alors qu’apparut Köinzell. Un homme aux oreilles pointues, à l’apparence d’un jeune garçon, devenant une menace autant pour les envahisseurs que pour les envahis.
L’histoire commence par l’arrivée remarquée de Köinzell par l’armée de l’un des quatre traîtres. Ce dernier, l’immoral et sanguinaire Kfer, décide de le prendre en chasse, n’hésitant pas à massacrer des innocents pour une simple suspicion et un village ayant recueilli l’homme recherché. Mais, face à notre protagoniste, celui-ci connaît la défaite, une révélation l’amenant à supplier le pardon, ainsi que la mort.
Une introduction exprimant clairement ce que l’histoire nous promet avec ses soixante premières pages.
Kfer nous est présenté recevant un rapport sur un bataillon décimé, alors qu’il est en plein rapport (sans que l’on sage si la femme est consentante ou non), et tout ce qui l’intéresse est l’arrivée de vins, d’or et de pucelles. Apprenant que tout a été perdu, il tue le messager, laisse son cheval Zyrus profiter de la même femme (hurlant cette fois son refus), avant de prendre les choses en main.
Face à lui, Köinzell, d’une apparence plus innocente, s’avère ne pas être particulièrement plus moral. Bien que sachant être sensible aux malheurs des autres, son objectif personnel prend le pas, quitte à se montrer froid et sans pitié.
Du sang, du sexe, des massacres, de l’immoralité, de la concupiscence, de la monstruosité, de l’injustice, un espoir cruellement incertain, … de la dark fantasy.
Cela étant dit, ne vous attendez pas non plus à un visuel complet. Les cadavres et les corps déchirés sont vides de tripes et de viscères dégoulinantes, pendant que les corps dénudés et les copulations se restreignent aux poitrines aux tétons durcis et aux fesses plus ou moins dissimulés, que ce soit par un obstacle ou le dessin, quand tout ne se passe pas dans l’ombre ou hors du cadre.
(À noter que les scènes de sexe sont plus utilisées pour l’exposition que pour montrer un plaisir partagé ou une cruauté du monde, même si le sujet abordé est atroce)
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Je vous laisse ici un lien vers ma critique complète, où je dévoile toute l'histoire de ce manga : https://black-word.over-blog.com/2025/08/etorouji-shiono-ubel-blatt-tome-0.html
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Pour ce qui est du dessin, je l’ai trouvé bien adapté à un univers aussi sombre (dans un style plus proche de Claymore que Berserck), malgré une certaine censure. Très lisible à l’image mais également dans le suivi de l’action.
Pour conclure, ce tome 0 me laisse avec des attentes et des espoirs. Cela étant dit, en lui-même, j’ai trouvé ce manga très intéressant.
Je le recommande aux curieux avant de voir si la suite me permettra d’en joindre davantage de gens à s’y plonger.
Êtes-vous curieux de cette histoire et son univers ? Et, si vous l'avez déjà lu, que pensez-vous de ce manga ?