Un nouveau départ - Power Girl, tome 1 par Kab

Le duo Gray/Palmiotti revient sur Power Girl. Après l’avoir fait apparaitre dans la mini Terra, les voici prêts pour une nouvelle série régulière.
Vous ne connaissez rien à la plus blonde des super-héroïnes ? Pas grave car les scénaristes introduisent le personnage en quelques lignes et après, il n’y a plus qu’à se laisser embarquer. S’il y a bien une chose appréciable, c’est la rapidité du duo. Ils ne perdent pas de temps. La présentation du personnage se fait en une planche et l’on fonce direct au coeur du sujet, de l’action débridée et de l’humour. J’ai utilisé le terme action et non-violence car dans cette série il n’y a pas de démembrement, de héros psychotiques, de personnages torturés, rien de tout cela. Gray et Palmiotti veulent juste que les lecteurs aient du fun.

De l’action, il y en a mais pas que. Le nouvel univers de Power Girl est développé, en mode flashback (pas tout le temps), on peut la voir créer une nouvelle entreprise basée sur des technologies écologiques. Les scénaristes présentent ce qui va être le futur supporting cast et cela semble bien intéressant. Pour en savoir plus sur notre héroïne, il faudra faire attention aux blagues sur son physique ou à la voix-off qui est celle de Kara.

(JPEG) En plus du fun, de l’intrigue et des nombreuses blagues, le duo a un autre atout dans sa manche. Amanda Conner, une dessinatrice que j’adore qui a un style cartoony très prononcé, coloré, à l’opposé le plus total de Jae Lee ou de Mike Deodato Jr par exemple. C’est frais, très visuel, avec de nombreuses expressions faciales. On peut souvent voir Power Girl lever les yeux au ciel d’exaspération. Les scènes de combat comme de dialogues sont excellents.

Vous l’aurez compris, je suis fan du trio et ça fait déjà un moment. En plus, ils sont dans une forme exceptionnelle et nous offrent de superbes histoires, je me demande pourquoi s’en priver.
Si vous voulez lire du bon comic-book pas prise de tête ou simplement que vous en avez marre de la sinistrose ambiante, c’est pour vous.