le 29 août 2014
Une oeuvre incroyable.
Fuyumi Soryo a fait un choix : nous faire connaître un Cesare éloigné des représentations habituelles. Il s'agit donc de fournir une image, la plus fidèle possible, de Cesare, de réhabiliter le jeune...
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Enfin j'ai commencé ce manga dont j'ai les 3 premiers tomes depuis des lustres !
J'adore la période des Médicis et des Borgia, comme beaucoup de mes collègues amateurs d'Histoire. J'avoue que je ne connaissais pas l'université de Pise, La Sapienza, fondée en 1343 par le pape Clément VI (et toujours en activité de nos jours)... J'ai pourtant lu "les Borgia" de Puzo, où il n'est absolument pas question, de fait, des écoles que Cesare a pu fréquenter, du moins pas dans mon souvenir...
Après, si j'ai un a priori positif sur les bouquins sur ces personnages et cette période, il me faut avouer que j'ai été un peu déçue. Bon, ok, le titre étant "Cesare", j'aurais pu me douter que ce serait plutôt favorable au personnage en question. Mais que ce soit autant favorable me paraît assez peu "historique", de fait.
Si je n'ai aucun doute sur l'intelligence dudit personnage, j'ai un peu de mal avec le parti pris de faire de Cesare un mec bien sous tout rapport...
Seconde déception : les dessins sont "vides". Quand Angelo arrive à l'université, on entre dans une université où il n'y a PERSONNE. Dans les rues il y a un personnage par ci par là. Euh. C'était une cohue invraisemblable, à l'époque (et à la nôtre aussi, j'ai fréquenté une université pendant quelques années), alors cela ajoute à l'impression de superficialité qui se dégage pour l'instant de ce manga.
Il n'y a dans les images que les personnages qui parlent (ou qui sont importants). Bon après les personnages sont bien caractérisés, on les reconnait bien, mais tout de même, c'est un peu bizarre à lire.
Le personnage avec lequel on suit cette histoire, Angelo, est un jeune sculpteur naïf, qui sort de sa cambrousse, ce qui permet à l'auteure d'expliquer à ses lecteurs la situation politique et les factions en présence. Soit. C'est vraiment basique comme scénario, quoi, une grosse facilité... Qui ajoute un peu à l'impression de superficialité de l'ensemble.
Peut-être cela s'améliorera-t-il dans les tomes suivants, mais si ça reste comme ça, je n'achèterai peut-être pas la suite... A voir...
Créée
le 14 sept. 2019
Critique lue 103 fois
le 29 août 2014
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