Ce septième volume fait un focus plus marqué sur Sanji et son passé, offrant un moment d’accalmie émotionnelle après plusieurs tomes rythmés. Il y a un vrai éclairage sur son parcours avant qu’il ne rejoigne l’équipage, et cette introduction est ce que j’ai trouvé de plus réussi dans le tome. Elle donne de la profondeur à un personnage encore flou jusqu’ici.
Côté action, l’affrontement contre l’équipage de Don Krieg reste dynamique, mais frustrant. Luffy joue un rôle plus passif qu'à l’accoutumée, tandis que certains combats et rencontres paraissent éparpillés, sans vrai crescendo narratif. Le rythme global souffre alors d’un manque de tension continue : tout se dit, tout se montre, mais sans bâtir de vraie progression dramatique.
Graphiquement, Oda reste au sommet : des cases vivantes, un humour visuel omniprésent, et un sens du détail admirable. Mais malgré la qualité visuelle, j’ai ressenti que l’ensemble ne parvient pas à transformer le récit en aventure mémorable. On admire le travail de mise en scène et la richesse des bidules visuels, mais on en ressort un peu émoussé.
💬 En résumé
Une narration plus personnelle grâce à l’histoire de Sanji, combinée à des combats classiques, mais sans réel élan épique. Ce tome intrigue, divertit, mais peine à convaincre pleinement.
🖋️ À lire pour comprendre un peu mieux le cuisinier de l’équipage — mais pas pour vivre une épopée marquante.