Avec Jungle Saga, Wolverine quitte les ruelles sombres et les intrigues urbaines pour se retrouver plongé dans un récit sauvage, au cœur d’une jungle hostile où l’attendent autant de dangers physiques que de dilemmes moraux. Walter Simonson joue avec les codes du pulp et de l’aventure, donnant à Logan un terrain de jeu où ses instincts primaires et son côté animal prennent toute leur dimension.
Ce qui m’a le plus marqué, c’est la patte de Mike Mignola. Avant Hellboy, on retrouve déjà son trait anguleux, massif, qui donne aux décors et aux créatures une présence quasi mythologique. Associé à la brutalité de Wolverine, cela crée une atmosphère unique, plus proche d’une fable sombre que d’un simple comics d’action.
L’histoire, en revanche, reste assez classique : affrontements, survie, introspection, le tout emballé dans un rythme efficace mais sans surprise majeure. On est davantage porté par l’ambiance visuelle et la dynamique sauvage que par une intrigue profondément originale.
En résumé
Un récit solide et dépaysant, où le duo Simonson/Mignola offre à Wolverine un décor taillé pour ses griffes et ses instincts.
✨ Un détour exotique et musclé dans la mythologie du mutant.