Vivement nos quarante ans
Alice à 38 ans et ne pense qu’à sa fille et à sa carrière. Elle fait tout pour devenir la nouvelle rédactrice en chef du magasine pour lequel elle travaille mais elle n’est pas seule en course. Un jour elle fait la connaissance de Balthazar un jeune homme à peine majeur qui tombe amoureux d’elle. Alice va alors se servir du jeune homme pour rajeunir son image et ainsi devenir la nouvelle rédactrice en chef.
Voilà un résumé concis.
Tout d’abord une petite notion de réalisme. Virginie Effira à peut être bientôt quarante ans mais elle ne les fait absolument pas. Chirurgie oblige. Il est même des moments où elle fait 25 ans. Du coup pour le coté couguar, je suis grave plus vieille que toi, aucune crédibilité. J’aimerais bien être comme ça à 40 piges…
Ensuite, son ami, Pierre Niney, fait lui très bien son âge puisqu’il à 25 ans et donc n’est pas non plus très crédible dans le rôle d’un jeune homme tout juste majeur.
Partant du principe qu’elle fait plus jeune et que lui fait plus vieux, l’écart entre eux n’a pas l’air d’être important. On dirait même qu’il y en a quasiment pas et rajouter un sac à dos sur les épaules de ce pauvre jeune homme ne le fera pas paraitre plus jeune.
Donc déjà l’effet de base est plutôt raté.
Ensuite on en revient, encore et toujours, de façon éternelle, à l’exact même scénario de film romantique français, qui est (pour ceux qui n’auraient pas suivi depuis 15 ans) : rencontre, amour, doute, erreur, pardon, amour pour toujours !
0 originalité ! Seul, un tout petit bémol à l’histoire, qui est : « on sait pas trop où ça va nous mener mais ce n’est pas grave on le fait quand même. »
Les acteurs sont plutôt bons et convaincants dans leurs rôles. Certaines petites phrases sont bien trouvées.
Bref, c’est un film qui se regarde mais qui est loin d’être une bonne comédie romantique, une dont on se souvient en tout cas.