A l'occasion de la sortie de 28 years later, j'ai décidé de re-re-re(puissance 100)-visionner 28 days later.
Je confirme, c'est bien non seulement le meilleur du genre, mais c'est aussi un long métrage qui avait plus de 18 ans d'avance sur nos événements de début de XXIème siècle. Ecologie irréfléchie et irrespectueuse (à bien nuancer de l'écologie intelligente qui respecte l'animal, la nature), pandémies mortelles, furie, ce chef d'oeuvre du genre amène à une réflexion philosophique sur le temps que l'on prend à mettre en oeuvre ses idées, le recul que l'on a sur les événements, ce que l'on transmet, ce que l'on perd, les invariants de l'espèce humaine : famille, espoir, lutte, amitiés, amours, mais aussi rivalités, viols, haines, pouvoirs, manipulations.
Alors est-ce un film d'horreur ? Sûrement, mais c'est aussi un long métrage dystopique sans concession, sans compassion qui nous enseigne quelque chose qu'il sera bon de réentendre, ou d'entendre, de voir et de comprendre.
Quant à la bande son, rien que d'entendre les premières notes de cet hymne, j'en frissonne d'émotions.
Alors oui, il est interdit aux moins de 16 ans et âmes sensibles s'abstenir, néanmoins, à force de tourner la tête à nos réalités, 16 ans ou pas, elle nous jaillira à la face, comme ...
cette pauvre goutte de sang a effacé le Père, laissant la fille aux prises à la cupidité.
Ecrire plus serait trop, et je ne saurais trop recommander ce premier volet de ce qui devait être une quadrilogie minimum et qui désormais sera tout de même une trilogie.
Bon visionnage !