Le seigneur des sushis - la communauté du sushi

(Micro Critique flash, forme à revoir)


Un film qui n'est pas passé loin d'être un bon film, mais le résultat est malheureusement juste très vaguement correct. Un échec pour une oeuvre qui aura coûté 175 millions de dollars...


Ce Japon médiéval qui met un pied dans l'heroic fantasy (un récit librement inspiré d'un fait historique qui, avec le temps, est devenu une légende) est plutôt original pour un film Hollywoodien, et voir sur grand écran certaines créatures du folklore japonais (pas 50 non plus, dommage, on n'aurait pas dit non) que l'on ne croise habituellement que dans les JV est plutôt cool...


Keanu Reeves est évidemment ici le surhomme qui peut occire 30 bouffeurs de ramen en même temps sans même qu'une goutte de sueur ne perle sur son front, mais fort heureusement, il n'apprend pas le bushido en 3 semaines non plus et une certaine raison scénaristique explique sa dextérité au katana... Nous ne sommes pas dans un total facepalm... Là n'est pas vraiment le problème, donc...


Là où ça coince, par contre, c'est avec le manque flagrant d'identité des personnages secondaires...
On aurait apprécié pouvoir reconnaître les samurais à leurs traits de caractère ou à leur physique comme les nains d'un Hobbit de Peter Jackson ou les vikings d'un 13eme guerrier de John McTiernan, mais ici, il n'en est rien...


Il aurait été facile d'y glisser un alcoolo (quand il n'a pas un katana à la main, il boit ou cuve son vin), un habitué des bordels (le pervers qui reclame constamment une femme et fait des analogies sexuelles), un rageux vulgaire (dont on ne traduirait même pas les jurons, tiens!) ou un gros qui aime faire bonne chère (qui ne rentre plus dans son armure et qui, du coup, utilise une bonne grosse arme à 2 mains de bourrin), bref, de quoi les distinguer les uns des autres (au moins en partie) et offrir à plusieurs personnages leur petit moment épique, leur quart d'heure de gloire, comme il est coutume de faire dans ce genre d'épopée en somme...
Mais ici, hormis le chef des samurais et vaguement le samurais qui ne peut pas piffer Néo, on a figurant 2, figurant 3, figurant 4, figurant 5 et ainsi de suite jusqu'au 47eme ronin... Ils peuvent en faire crever 15 d'un coup, on en a rien à péter!


Dommage, au même titre que ces 44 renégats (oui, si vous comptez bien, faut aussi soustraire Keanu Reeves), le film y perd en identité... Il aurait aussi bien pu s'appeler "Les 3 Ronin et les 44 figurants"...


Mais dans l'ensemble, je m'attendais à bien pire, surtout en ayant vu la grande muraille quelques jours avant dans lequel 2 occidentaux sortis de nulle part viennent apprendre la vie aux chinois incompétents et impuissants sans la régence de l'homme blanc... Fait non négligeable, esthétiquement, c'est plutôt joli. La photographie est par moment vraiment réussie, notamment pour toutes les représentations des forêts japonaises telles qu'on se les imagine. Bref, les circonstances ont fait que je n'ai pas TOTALEMENT détesté ce 47 Ronin. Dans de mauvaises conditions, il aurait facilement pu se prendre un 4/10.

Créée

le 26 juil. 2017

Critique lue 199 fois

AldoFdnc

Écrit par

Critique lue 199 fois

D'autres avis sur 47 Ronin

47 Ronin
FPBdL
6

Le gros Joker du petit bâtard

Le Shogun, c'est pas le rigolo du coin que tu peux chambrer avec des blagues salaces et une tape dans le dos balancée entre deux verres de saké. C'est plus le mec qui paye pas de mine avec de tout...

le 29 mars 2014

47 j'aime

12

47 Ronin
Jambalaya
4

Rôôôô...nin porte quoi !!!!!

Arrive le générique de fin qui nous apprend qu’on vient d’assister à une histoire vraie, ce dont on se fout comme de sa première totote, tant ça se passe loin dans le temps et dans l’espace. On se...

le 26 mars 2014

43 j'aime

18

47 Ronin
Moizi
2

...

Je voulais juste rire moi, pourquoi me donner ça ? Qu'est-ce-que j'ai fait pour mériter ce truc insipide de 2 heures ? Je suis innocent ! Je réclame la clémence du tribunal. Je pensais voir une sorte...

le 1 avr. 2014

27 j'aime

Du même critique

Peur bleue 2
AldoFdnc
1

Deep blue shit

(Micro Critique Flash à chaud) Tu la sens, la suite low budget où l'on a investi le minimum syndical pour gratter quelques billets sans le moindre risque sur le dos d'une licence qui a sa petite...

le 21 avr. 2018

13 j'aime

5

GANTZ O
AldoFdnc
8

T'as pas lu le manga? Ben alors tire-toi, t'as rien à faire là!

(Critique à chaud) On reproche souvent aux adaptations live ou animées de mangas de vouloir traiter 15 ou 20 tomes de l'oeuvre en 2h, tout ça en y ajoutant en + les origines des persos pour que tout...

le 6 mai 2017

12 j'aime

The Evil Within 2
AldoFdnc
6

The bad taste within 2

(Critique flash à chaud, pas de forme, que de l'argument) -Casualisé & brouillon pendant 90% de l'aventure, Hardcore & brouillon dans les derniers 10%.

le 18 oct. 2017

11 j'aime

8