(500) jours ensemble par Gaylord G

Le film propose une trame narrative intéressante, voulant couvrir les 500 jours de cette relation entre Tom et Summer, il prend les jours dans le désordre. On passe alors facilement du rire aux larmes, forcés par ce rythme saccadé et achronique des jours qui s’écoulent. On découvre quelques parties de bonheurs pour finalement très vite retomber sous terre, emporté dans le chagrin de Tom. Petit à petit l’histoire prend alors forme.

Certes, on a le droit à tout le panel des scènes romantiques: bureau, photocopieuse, cinéma, banc public, lit mais de nombreuses pépites d’innovation scénaristique et de mise en scènes viennent donner ici un brin d’originalité indispensable à la réussite du film. Le réalisateur a trouvé le moyen de faire un film totalement habituellement, cependant son montage et ses quelques touches personnelles en font un film à part.

Forçant le spectateur à suivre un rythme anormal le réalisateur attire alors l’attention et l’intérêt. Comme dans toute bonne romance chacun d’entre nous pourra alors s’identifier aux différents personnages, l’histoire et les personnages étant “abordables”. Ici, pas de super beau-gosse à la Twilight, pas de grande musique et de scènes improbables à la Coup de Foudre à Noting Hill, seulement l’histoire de deux jeunes, essayant de trouver un équilibre.

Les 1h30 ne sont pourtant pas suffisantes pour nous compter cette histoire. Saccadée en plusieurs périodes, elles-mêmes détaillées en journées, tout ceci mélangé donne au final un brève aperçu de la complexité imposée par ce procédé scénaristique. L’histoire sonne alors crûment commune et l’on ne sait quoi en penser. Les amoureux y trouveront une réflexion intéressante sur le couple moderne, les célibataires y trouveront la motivation pour se lancer et croire en l’amour, les célibataires toujours amoureux y reverront leurs heures les plus noires… Tout le monde est servi ?