Excès de vie.
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Plutôt que d'un film, il s'agit d'une chronique. Et les chroniques, elles ont leurs qualités et leurs défauts. Dans le chapitre des choses intéressantes, elles donnent la possibilité de rentrer en douceur dans une période et un milieu qu'on n'a pas connus. Ici, de se prendre des pains d'anthologie de la part d'un grand frère furibard, ou de zoner avec des skaters dans la Californie des années 90. Plutôt intéressant. Ou de découvrir que des ados américaines s'amusaient à dépuceler des gamins de collège imberbes pour être sûres de laisser une trace indélébile dans leur histoire. Un truc que jamais je n'aurais imaginé. Jamais de la vie. Même morte. Du coup, ce film laissera un souvenir dans mon histoire à moi... D'un autre côté, tout n'est pas du même acabit et la plupart des scènes s'étirent encore et encore. Certes, ça donne le temps de s'imprégner, mais à la fin, on se sent comme le biscuit d'un baba au rhum de 3 jours laissé sur un coin de table. Cela dit, la fin justifie les moyens, malgré ses imperfections. Bref, pour ceux qui aiment le baba vieillissant, le skate, la Californie ou les nymphos de 16 ans.
Créée
le 22 mars 2021
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