Dans ce film essai, Jean-Luc Godard fait la description d’une société du futur où les sentiments et la conscience de ses habitants ont disparu. Un monde déshumanisé et sans réelle communication entre les individus.
Ici, l’intrigue est accessoire, elle ne sert au réalisateur que de prétexte pour pratiquer des expérimentations sur les vecteurs de communication mis en œuvre. Les questions et les réponses sont simples, standard, répétitives et parfois prononcées hors contexte. Les échanges sont factices, déshumanisés et régulièrement parasités par les bruits de fond. Dans Alphaville, tous les moyens de communication semblent dysfonctionner. Lire la critique complète.