American Nightmare 3 : Élections est, comme son titre l'indique, encore plus politique que les deux précédents. Clairement, il y a un parallèle à faire entre la violence des élections américaines qui viennent de se terminer et ce film. D'ailleurs, la sénatrice semble être la jumelle de Hillary Clinton avec trente ans de moins. Malheureusement, Clinton n'aura pas connu le même destin suprême.
Donc plus politique et toujours aussi enragé. Si vous avez aimé les deux premiers et son concept (une nuit par an, les crimes sont légaux aux États-Unis et la police, les pompiers et les hôpitaux n'ont pas le droit d'intervenir), vous sauterez à pieds joints sur celui-là.
On aurait tort de le classer dans le registre des films d'épouvante-horreur. A part un type déguisé en clown qui va surgir brusquement sur l'écran, on est plutôt dans le film d'action teigneux et crade des années 70/80 avec Charles Bronson et Sylvester Stallone période Cobra. Paul Verhoeven aussi mériterait d'être cité.
J'avoue que le compte à rebours avant le début de la purge fait son petit effet. Parce qu'ensuite, c'est parti pour une heure trente où les Américains deviennent complétement barges à vouloir s'entretuer parfois même au sein d'une même famille. Et je ne serais pas plus étonné que ça qu'un tel système finisse par se mettre en place. Pas demain ou après-demain mais dans des décennies...allez savoir. Sacrée idée de la part de James DeMonaco. Moins fraîche qu'en 2013 mais c'est tellement immoral, barbare, totalement dénué d'humour et de sentiments, que ça en devient jouissif à regarder.