Endgame of stones
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Je peux pas critiquer le dernier chapitre de 12 ans d'histoire et 22 films (dont j'ai vu 18).
C'est forcément une épreuve émotionnelle, comme quitter un boulot qu'on a aimé détester. On peut faire le bilan en long en large et en travers mais tout ce qui reste en bouche est un goût d'adieu. Presque tous les héros ont eu leur heure de gloire grâce à ce système mi-série, mi-films que je trouve sacrément malin in fine et il règne sur ce final le sentiment que j'aime voir dans mes fictions : la fin d'une ère et le début d'une autre. En essayant de ne pas spoiler, les arcs les plus importants s'arrêtent et ceux à peine entamés continus. Il cristallise les possibles avec des morts peu nombreuses mais importantes.
Je ne me fais pas de soucis pour le studio, il vont nous cracher encore 150 films. Mais je ne les regarderai pas. Parce que j'aime les fins et que j'étais entrée dans le cinéma en me disant "ce sera le dernier film de super-héros que je verrai". Je crois que l'Histoire est cyclique, les narrations le sont aussi. Comme Thor qui fait un pas en arrière dans son évolution pour reprendre l'aventure ou Captain America. La nouvelle génération va reproduire de près ou de loin les épreuves de l'ancienne, c'est beau. Et je pense que c'est pour notre prochaine génération aussi.
J'avais un peu le même avis sur Star Wars. Chaque génération a "sa" trilogie et il faut savoir prendre de la distance sur ces sagas, passer le flambeau. Parce que les différences entre les générations se situent dans la nuance mais font tout.
Par exemple cette scène où Captain Marvel attrape le gant et tous les perso féminins se rapprochent d'instinct, à mettre en parallèle avec la scène sur les fesses de Captain America. C'est nul, c'est maladroit, mais ça symbolise un problème de notre époque : la femme qui n'a pas encore une place légitime dans la fiction héroïque. Des conflits externes sur l'affiche publicitaire d'Avengers 1 et la tôlée que s'est prise l'actrice de Captain Marvel, influencent l'action enferme le contexte dans sa narration. Ce sont les problèmes de mon époque et il arrive un âge où nous n'avons plus besoin de la fiction pour les appréhender, ce qui peut donner un effet "parasite" désagréable.
Je m'arrête là, j'avais pas l'intention de philosopher comme je le fais d'habitude et je retombe dedans. Bref. Adieu mes petits héros et longue vie à eux.
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Créée
le 27 avr. 2019
Critique lue 171 fois
3 j'aime
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