Mr.Bean Cinematic Universe

Trois heure c'est long, surtout quand le film n'a pas tant à dire, donc inutile de nous infliger une longue critique de plus. Je vais plutôt aller à l'essentiel et m'astreindre à quelques remarques (avec SPOILER, mais léger) :

Côté humour, une seule scène m'a fait sourire, celle de Star-Lord qui se fait allonger sans avoir rien vu venir. Le comique de situation dans toute sa splendeur. Le sort réservé à Thor est un running gag digne de Mr.Bean et ne colle finalement pas à la psyché du personnage.

Trop de triche, ou Deus ex machina si vous préférez. Le rat du début, Tony qui crée une machine à voyager dans le temps en 1 minute top chrono en papotant avec son google home, Tony qui vole les gemmes sans efforts en 2 secondes et hop, magie, les chaussent sur son armure dans le même temps puis re-hop, re-magie, les utilisent sans se faire immédiatement désintégrer. Le bunker ultra sécurisé, ultra bien caché dans lequel même Mr.Bean aurait pu pénétrer à l'aise. Captain Marvel, Deux Ex Machina ambulant qui pourrait plier le film en 5 minutes, mais en fait non car elle doit [insérer ici prétexte bidon]. Et puis Hulk... qui fusionne avec Banner pour former, hors caméra, "le meilleur des deux mondes". Comme c'est pratique !

Les combats sont toujours aussi illisible et, par cette course effrénée vers le "toujours plus", virent au grand guignolesque.

Trop de fan service.

Zéro affect pour les protagonistes. Y'a des Avengers que j'aime bien qui meurent et ça m'a rien fait. Indice : ce n'est pas normal.

J'ai rêvé où ils se foutent ouvertement de Retour vers le futur ?

J'aurais voulu claquer des doigts à la caisse pour avoir un demi-tarif.

Le court-métrage pour le Puy-du-Fou qui fut projeté juste avant était 3 x 1000 fois plus épique que Avengers : Endgame.

Mais, il y a quand même des trucs bien fait dans ce film.
Le tout début avec Hawk-eye.
Voir un peu le monde d'après avec moitié moins de gens (sauf qu'en fait on dirait que tout le monde est mort).
La chouette fin de Captain America.

Le divertissement était bien présent mais le sentiment de "tout ça pour ça" fini inévitablement par pointer son nez avec le générique de fin. Dans une semaine j'aurais tout oublié de ce film bien trop lisse, bien trop convenu et qui n'a même pas su m’insuffler l'envie de le revoir un jour.