Dans un futur lointain, Barbarella, une astronaute, est chargé par le président de la Terre de retrouver un scientifique porté disparu, créateur d'une arme terrifiante. Roger Vadim signe avec "Barbarella" un OVNI cinématographique, mêlant science fiction à une époque où le genre n'était pas encore aussi populaire, et érotisme. Le problème étant qu'entre des choix artistiques kitschissimes et une intrigue bancale, le film se prend complètement les pieds dans le tapis.


Décors moches, éclairages laids, mise en scène statique ne mettant en valeur si les décors, ni les scènes d'action, ni les touches d'humour qui tombent ainsi à plat, sans compter le scénario assez ennuyeux. Peut-être que les quelques scènes érotiques en émoustilleront certains (dont le générique sur fond de strip tease spatial !), mais il faudra passer par une musique pop psychédélique, et des personnages en carton incarnés par des acteurs mous du genou.


La palme revenant à Jane Fonda, qui semble aux fraises, et dont ce rôle titre de potiche découvrant les plaisirs du sexe apparait bien éloigné de des convictions politiques de l'actrice ! Bref, "Barbarella" est un joli ratage, sorte de "Star Crash" 10 ans avant, en plus ennuyeux.

Redzing
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le 31 août 2020

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