Le monde de la danse est difficile : on le savait ; ce n'est pas facile de passer de l'état de petite fille à celui de femme : on le savait ; ce n'est pas facile de ne pas laisser passer sa chance : on le savait ; surtout quand on est la petite fille d'une maman possessive : on le savait ; Polanski ("répulsion" l'histoire d'une jeune femme que "l'organique" le "corporel" qui fait irrution dans sa vie terrifie) ; Brian de Palma ("Carrie au bal du diable" : l'histoire d'une fillette qui devient femme et vit avec sa maman très possessive) ou Dargento ("Suspiria" : une école de danse au coeur de Rome, hantée par une sorcière où les jeunes filles sont mises à (très) mal), pour ne citer que ceux-ci, nous l'ont déjà montré il y a longtemps et de façon d'autant plus éblouissante et "culotée" qu'ils étaient parmi les 1ers à le faire dans cette veine entre "gore" et "thriller classique". Je suis sorti de la salle de cinéma avec l'impression désagréable d'avoir subi des fantasmes connus et reconnus, exprimés lourdement et au 1er degré, et l'envie de résilier mon abonnement à Télérama.