Critique n°50
Pour fêter ce nombre rond, un petit roman fleuve.


« Boyhood » est l’œuvre majeure du réalisateur Richard Linklater, un américain qui s’est distingué dans le cinéma indépendant et qui a souvent proposé des idées novatrices, ou, à tout le moins originales, durant sa carrière. Sa filmographie variée touche à plusieurs genres, de l’expérimental (« Slacker », « Walking Life ») au film grand public – sa trilogie « Before » est sans doute son œuvre la plus connue. Parmi ses thèmes favoris, on retrouve notamment la jeunesse et l’adolescence, à l’honneur dans son film « Génération Rebelle » (l’un des préférés de Quentin Tarantino, par ailleurs…), la famille et le temps qui passe (les trois « Before ») et le Texas.


Genèse du projet



Le thème du temps qui passe n’est pas nouveau au cinéma. Déjà traité en saga, par exemple par Truffaut et ses films sur la vie d’Antoine Doinel, et par Linklater lui-même, ces films s’attachent à un ou plusieurs personnages à travers des périodes clé de leur vie. Dans sa trilogie, débutée avec « Before Sunrise », continuée avec « Before Sunset » et « Before Midnight », Richard Linklater conte l’histoire d’un homme et d’une femme qui se rencontrent et s’aiment, et examine comment cette relation va évoluer au fil du temps, alors que les personnages vieillissent. Nombreux sont les films qui suivent également un personnage sur toute la durée de sa vie, changeant les décors et maquillant les acteurs (quand ils n’en ont pas simplement plusieurs pour le même rôle) pour simuler un vieillissement.


Avec « Boyhood », Linklater souhaite aller plus loin. L’idée est de suivre un garçon durant douze ans, de sa petite enfance jusqu’à son entrée à l’université. Le parti pris du projet est de faire évoluer le personnage en même temps que l’acteur. Plus que raconter la vie d’un personnage – comme cela se fait dans les biopics – Linklater souhaite véritablement donner au spectateur à vivre une vie entière.


Le projet est très ambitieux. Il s’agit donc de composer une équipe d’acteurs à suivre sur douze ans, en filmant chaque année de nouvelles scènes. En vertu de la loi de Havilland, un contrat d’acteur ne peut s’étendre sur plus de sept ans : aucun des comédiens n’était donc tenu de poursuivre l’aventure et de retrouver Linklater chaque année pour tourner le film.


Linklater parvient à obtenir des financements pour ce projet. Il se pose alors le problème du casting : il lui faut trouver des acteurs prêts à s’engager pour une période de douze ans. Deux rôles adultes sont nécessaires, mais le plus important est de trouver un garçon – âgé de 6 ans, donc – sur qui reposera le film. Le père sera joué par Ethan Hawke, qui a déjà collaboré à de nombreuses reprises avec Linklater. Patricia Arquette accepte ensuite le rôle de la mère. Elle est le premier choix du réalisateur, du fait de son expérience personnelle (Arquette eut son premier enfant très jeune).


La véritable difficulté consiste à trouver le rôle du garçon. Après avoir vu défiler des dizaines de jeunes, le choix de Linklater se porte sur Ellar Salmon, qui utilisera son middle-name, Coltrane, comme nom d’acteur. La propre fille de Linklater, Lorelei, complète le casting (elle demande à son père à être de la partie), et incarne la sœur à l’écran du protagoniste.


Une histoire du temps



L’ensemble du cast ayant été trouvé, le tournage commence en 2002 à Houston. Le budget est réduit, et Linklater ne souhaite pas surcharger l’emploi du temps de ses acteurs. Il prépare donc, chaque année, un script de tournage et retrouve ses acteurs chaque été pour quelques jours.


Nous découvrons nos personnages : Mason, un jeune garçon de six ans ; sa sœur aînée, Samantha ; leur mère, Olivia. La petite famille termine de faire ses bagages et dit au revoir à sa maison : ils déménagent pour Houston, où Olivia souhaite reprendre ses études universitaires. Elle est séparée de son mari, Mason Sr., depuis déjà un moment.


La particularité de « Boyhood » est de ne donner aucune indication du passage d’une année à la suivante (parfois, elles sont données implicitement, par des déménagements, ou des changements de coupes de cheveux). L’histoire se vit, se déroule, un flot fluide et continu. Nous voyons Mason grandir, nous le suivons dans sa scolarité, ses voyages, ses découvertes, ses relations avec ses proches, tout au long des douze années du film, chaque année ayant droit à une durée à peu près équivalente.


La grande force du film consiste, outre cette continuité parfaite et très lisse, qui donne une cohérence harmonieuse à l’ensemble, à l’ancrer dans la réalité. Linklater parsème ses scènes de références d’actualité, plus ou moins subtiles, qui sont autant d’indices donnés au spectateur pour situer le moment de l’histoire et tenter de repérer le saut d’une année à une autre. Elles prennent des formes diverses et variées, de la première campagne présidentielle d’Obama à la sortie du dernier Harry Potter, en passant par l’envahissement de l’Irak par George Bush.


Il est absolument fascinant de vivre l’évolution physique des quatre acteurs principaux – Patricia Arquette prend un coup de vieux, mais Ethan Hawke n’a pas l’air de changer – au cours du film, ainsi que le développement et l’affirmation de la personnalité de Mason, qui fait écho à l’évolution de son acteur, Ellar Coltrane.


L’enjeu du film était de réussir à proposer une histoire où le passage du temps joue un rôle prépondérant, d’arriver à donner à ce qui est au départ un procédé technique ambitieux (i.e. : tourner quelques jours par an pendant douze ans) un véritable intérêt narratif ou cinématographique. À cet égard, le film de Linklater s’en tire superbement. Il met en exergue la course folle du temps, qui ne s’arrête jamais. Alors que toute la jeunesse d’un garçon se déroule devant nos yeux en quelques heures, l’on se dit vraiment que le temps passe vite : ce sentiment est exacerbé par le personnage de Patricia Arquette, qui, à l’image du spectateur, n’a pas vu le temps passé, et réalise que ses enfants sont grands, et que rien ne sera plus jamais comme avant. Il y a également une notion de cyclicité, que l’on trouve soulignée ici par la similarité de l’ouverture et de la conclusion : l’on commence et termine par un déménagement. C’est toutefois Mason qui a le dernier mot, et qui conclut le film sur la seule attitude à avoir face au temps que l’on ne peut stopper : carpe diem, saisir le moment présent.


Un voyage familial



Le passage à l’âge adulte est un voyage long et semé d’embûches, que nul n’arpente en solitaire. Naturellement, « Boyhood », s’il est centré sur le personnage de Mason, fait la part belle à la cellule familiale.
Le pitch de départ, des parents divorcés, permet à Linklater d’explorer, au gré des séquences de son film, de nombreuses thématiques différentes, et s’offre ainsi une certaine universalité qui vise à toucher le public le plus large.


Mason vit avec sa mère et sa sœur. De temps en temps, les deux enfants passent le week-end avec leur père. La mère, Olivia, a une vie active et ‘rangée’. Jeune mère sans diplôme, elle décide, au début du film, de reprendre ses études afin de pouvoir subvenir aux besoins de ses enfants. Le père, Mason, s’apparente plus à un ‘électron libre’. Démocrate convaincu – voire gauchiste – hippie sur les bords, musicien, il mène une vie de bohème au volant de sa précieuse 1968 GTO noire.


La construction du film fait que la plupart des premières séquences sont uniquement dédiées à l’un ou l’autre des parents. La vie de Mason avec sa mère permet à Linklater d’explorer, avec une énumération presque clinique, de nombreux thèmes :



  • La difficulté pour un parent seul de concilier reprise des études, nécessité de subvenir aux besoins de l’enfant, et vie personnelle

  • Le remariage, les familles recomposées, et les difficultés de cohabitation que cela peut entraîner

  • Les abus domestiques et la violence conjugale


Toutes ces parties, plus ou moins scénarisées, sont une réussite, principalement grâce au talent de Patricia Arquette. L’actrice livre une prestation de très haut niveau. Sensible et touchante, à la fois forte et fragile, son personnage de mère solitaire est d’une grande solidité. L’actrice ne sombre jamais dans la facilité ou le surjeu, proposant une interprétation très digne. Elle fut récompensée à juste titre de l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle.


Les scènes où les enfants passent le week-end avec Ethan Hawke permettent quant à elles à Linklater d’aborder le thème de la relation père-fils.


Mason Sr. débute le film dans la position du père qui ne voit que rarement ses enfants. Il les gâte et joue avec eux, le rôle d’éducateur échéant alors à la mère. Toutefois, cet état des choses évolue avec le film et le personnage, qui, en vieillissant, se responsabilise. D’un père "pote", il remplit de plus en plus son rôle de figure paternelle, de mentor. Cette évolution est illustrée notamment par deux scènes du film : la première, un repas assez drôle où, devant l’intérêt bourgeonnant de sa fille pour les garçons, il tente tant bien que mal d’expliquer la contraception à ses enfants. La seconde survient bien plus tard, vers la fin. C’est un Mason Sr. vieilli, plus mature et plus responsable, qui permet à son fils de dédramatiser sa rupture douloureuse avec sa copine.


Si le film est centré sur la famille nucléaire, le père, la mère, et les enfants, dont l’unité n’est jamais remise en question, il propose toutefois des ouvertures, avec le rôle de la grand-mère, les remariages successifs de la mère et du père, la naissance du demi-frère, et un passage de flambeau symbolique avec les parents de la belle famille.


Un récit initiatique



La construction unique de « Boyhood » lui donne une force supplémentaire dans sa dimension de film de "passage à l’âge adulte". Si le sujet est traité de nombreuses fois au cinéma, la particularité de « Boyhood » et sa période temporelle permettent à Linklater d’en faire un véritable voyage, une succession d’expériences formatrices, plutôt qu’un simple ‘rite’, qui serait un évènement ponctuel marquant la fin de l’adolescence.


Il est toujours intéressant, dans les films, de faire évoluer un personnage. Le fait de tourner sur douze ans représentait donc, pour Linklater, à la fois un potentiel créatif immense, et, un grand défi – considérant l’ampleur des changements qui s’opère chez un individu entre ses 6 et ses 18 ans.


« Boyhood » nous propose de suivre l’évolution d’un petit garçon au gré de ses diverses expériences de vie, avec toujours beaucoup de justesse quant aux thèmes abordés à chaque ‘phase’ de la vie du garçon. Nous l’accompagnons dans ses jeunes années, marquées par le déchirement des déménagements et par son goût pour les jeux vidéo. Nous le suivons à son entrée au collège, nous assistons à la naissance de son intérêt pour les filles, de son expérimentation de l’alcool et de l’herbe, jusqu’à son penchant pour la photographie qui le suit à l’université.


Si le récit est crédible, c’est parce qu’il est réaliste, et que tout le monde a été dans la situation de Mason à un moment ou à un autre. Il est intéressant de noter que les expériences vécues par le personnage se fondent petit à petit avec la vie réelle de l’acteur, Ellar Coltrane. En outre, Linklater a veillé à ce que le personnage ne vive rien que Coltrane n’avait déjà expérimenté en premier lieu. Le but final du réalisateur était de faire tendre peu à peu la personnalité de Mason vers celle d’Ellar – qui a d’ailleurs pris une part de plus en plus active à l’écriture des scènes et des dialogues à partir de 12 ans, donc, vers le milieu du film.


Outre l’évolution de Coltrane, on assiste également à celle de Hawke et d’Arquette, qui, même moindre, reste notable.


Ainsi, les deux parents, jeunes au début du film, s’affirment et gagnent en respectabilité et en responsabilité (surtout le père, la mère ayant quand même bien les pieds sur terre dès le début).


Une œuvre universelle



Ce que je trouve particulièrement réussi et fascinant dans le film de Linklater, c’est l’universalité de son propos : ce n’est pas ‘une’ histoire qui parlera à certaines personnes mais laissera les autres indifférents. Il y a, au contraire, tellement de richesse dans les rôles et les thématiques évoquées que chacun pourra s’identifier, à un moment ou à un autre, à l’un des personnages montrés à l’écran. Que ce soit la mère ou le père, la sœur aînée, le petit dernier, etc… il y a profusion de rôles et de situations réelles, qui donnent un immense crédit à « Boyhood ».


Evidemment, il y a un public qui sera plus touché par le film… Situé aux Etats-Unis, « Boyhood » reste très américain, et il dépeint notamment la scolarité d’un garçon américain. Il y a donc des scènes qui parleront moins aux spectateurs européens, qui n’auront pas vécu de moments similaires (je pense par exemple au "Pledge of Allegiance" matinal à l’école – impensable de notre côté de l’Atlantique.


De la même manière, compte tenu de la génération d’Ellar Coltrane (né en 1994), le film parlera nettement plus à ceux qui sont nés dans les années 90 (les meilleurs), qui retrouveront, au fil des années, avec des étoiles dans les yeux et une belle nostalgie, plein de références de leur jeunesse : des parties de Halo 2 en écran partagé en passant par hype généré par la sortie du Harry Potter du moment, jusqu’à l’arrivée des réseaux sociaux, Facebook en particulier. Sans oublier bien sûr cette scène extraordinaire où Mason et Mason Sr. débattent de la possibilité de réaliser un septième Star Wars, vers le milieu du film (donc, les années 2007/2008).
Je reste néanmoins convaincu qu’en dépit de ces différences, à la fois culturelles (Etats-Unis, baseball, les Beatles), et générationnelles, le film réussit à toucher tous les publics. En effet, avant toute autre chose, et même s’il s’ancre résolument dans la réalité du XXIe siècle, « Boyhood » demeure l’histoire d’un garçon qui vit douze années de sa vie, douze années formatrices composées d’expériences, de joies et de peines. Et cela, c’est universel.


La technique au service de la narration



La particularité de « Boyhood », et ce qui le rend à ce point unique, c’est évidemment sa construction particulière, et le fait d’avoir été filmé un peu chaque année pendant douze ans.


À ce niveau-là, le film de Linklater s’impose comme une réussite unique et remarquable, dans sa capacité à proposer, avec constance et régularité, des scènes intéressantes et cohérentes les unes avec les autres. Avec un projet de cette ampleur, le risque était grand de perdre de vue l’objectif final, ou bien de nier l’esprit de l’œuvre au bout d’un moment. Ici, le tout forme un ensemble indissociable, construit, photographié, filmé et décoré de la même manière du début jusqu’à la fin, ce qui lui donne une apparence harmonieuse et fluide.


Les détracteurs de « Boyhood » lui reprochent généralement un scénario inexistant, ou l’absence de fil rouge. Au contraire, le réalisateur reste fidèle à une idée directrice : montrer l’évolution d’un microcosme qui gravite autour du personnage principal, au fil des années. Pour autant, ce n’est pas un documentaire : il s’agit bien d’une histoire de fiction (même si le film admet une porosité volontaire avec la réalité, j’y reviendrai). Avec ce but unique, et ces thématiques diverses qui sont bien exploitées, Richard Linklater réussit à nous proposer un film passionnant, puissant et parfois émouvant sur un thème universel : la fuite du temps, avec un scénario pourtant simple. « Boyhood » n’est donc pas une simple vitrine, une simple prouesse technique, mais une vraie histoire, simplement mise en valeur et servie par ce procédé d’exception.


Le film n’aurait pas pu fonctionner sans une compréhension mutuelle parfaite entre les acteurs et le réalisateur. La collaboration est un succès éclatant : Patricia Arquette rafle toutes les récompenses pour son rôle, jusqu’à l’Oscar – auquel Ethan Hawke est nominé, mais doit s’incliner face au professeur de musique tyrannique de « Whiplash » joué par J.K. Simmons.


Plus que des interprètes, les acteurs ont largement contribué au succès du film, insufflant leurs expériences personnelles dans les personnages et participant à l’écriture des dialogues.


Ainsi, Ethan Hawke, un ami de longue date de Richard Linklater (le réalisateur avait d’ailleurs conclu un pacte avec son acteur : si Linklater mourrait avant la fin du tournage, Hawke avait pour tâche de terminer le film), texan comme lui, a basé son personnage de Mason Sr. en s’inspirant en partie de son propre père, et de celui de Linklater (tous deux pères divorcés reconvertis en agents d’assurance – comme Mason). Patricia Arquette était le premier choix de Linklater pour le rôle d’Olivia, car elle avait donné naissance à son premier enfant étant très jeune. Outre son expérience personnelle, elle s’est aussi inspirée de sa mère, qui a, comme son personnage, repris des études de psychologie.


Le plus important est évidemment Ellar Coltrane, sur qui dépendait le succès du film. Linklater a notamment avoué que sélectionner le jeune homme au casting fut la "décision artistique la plus cruciale de sa vie". Fusionnant de plus en plus les personnalités de Mason et d’Ellar au fur et à mesure du film, il était vital que le garçon reste "intéressant" pour l’histoire. Ce sur quoi Ethan Hawke a conclu : « la plus grande aubaine du film fut qu’Ellar s’est révélé être James Dean ».


Bien plus qu’une simple prouesse technique magistrale, de la part d’un réalisateur un peu fou, « Boyhood » est une œuvre magnifique dédiée à l’enfance et à la famille. C’est l’histoire, racontée sur douze ans, d’un jeune garçon qui vit et passage à l’âge adulte. Douze ans, douze jalons, sur un film d’un peu moins de trois heures. Un film, où, comme le personnage de Patricia Arquette à la fin de cette longue odyssée, l’on ne voit pas le temps passer.


Quelques infos complémentaires :


S’il y en a qui ne sont pas trop allergiques à l’anglais et qui veulent en apprendre un peu plus sur le film, outre la page Wikipédia (anglaise) de « Boyhood » et la fiche IMDB du film, sur laquelle vous trouverez une partie "Trivia", qui contient de nombreuses anecdotes intéressantes et amusantes sur la genèse du film, je vous propose cette longue interview du réalisateur, Richard Linklater, sur le site TheDissolve.


(Merci à tous ceux qui auront eu le courage de lire jusqu’ici.)

Aramis
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le 12 juin 2015

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