psartek le clown, mais l'adaptation un moins psartek quand même

Un film que j'attendais depuis longtemps, même si la déception était déjà présente chez moi avec le retrait de Cary Fukunaga (réalisateur des épisodes de True Detective saison 1) à la réal. Il est crédité comme un des trois scénaristes, mais apparemment ils n'ont rien gardé, ou presque rien, de son travail. Ce qui laisse un regret pour nous, spectateurs . Si ce dernier avais été aux commandes du film nous aurions vus apparaître une version beaucoup plus dérangeante, et un film classé moins de seize ans quand ce dernier reste à moins de douze.
Ceci dit Andrés Muschietti fait un boulot plus que correct pour un film dirigé par un studio. Par là j'entends que le studio Warner Bros était le premier à émettre l'idée de réaliser une nouvelle adaptation du roman de Stephen King, et donc il est inévitable pour le réal de se soumettre au lois du studios. J'imagine que Warner Bros et New Line cinéma (qui à finalement reprit le projet) on du dire à Muschietti : "bon écoute l'argentin, tu réalisera de belles scène esthétiquement (d'ailleurs le directeur photo est le chef op de Old boy et Stoker) mais tu n'ira pas au delà de l'insoutenable pour les spectateur au risque de nous en faire perdre quelques uns. C'était déjà le premier bémol auquel avait affaire Muschietti. Les scènes sont très belles mais elles ne font pas vraiment peur, elles ne nous restent pas en mémoire une fois rentré chez nous. Le second problème est la transposition des années 50 (dans le livre) aux années 80 (dans le film). Ça , c'est encore une des règles du studio à laquelle il ne faut pas dérogé. En effet ces derniers, surfent sur la vague des années 80, ce qui va donné plus d'importance aux "buddy movies" plutôt qu'à l'horreur viscéral (on mise plus sur les Goonies que sur A nightmare on elm street) .C 'est une des raison pour laquelle le film ne fait pas vraiment peur.
Les années 50 du livre justifiait aussi le contexte de haine racial qu'avait Henry Bowers à propos de Mike Hanlon. Dans les années 80 cette haine n'avait pas disparu mais était beaucoup moins présente que dans les fifties. Je commence à citer les personnages du livre/film et je constate que le réal à prit beaucoup de libertés par rapport au films (ce qui en fait une adaptation relativement libre) :1) Henry Bowers est moins fou que dans le livre ou alors sa folie est évidemment haché par le peu de temps qu'un films à par rapport à un livre (de plus son père est un policier dans le films là ou c'est un agriculteur dans le livre). 2)Beverly marsch est plutôt badass dans le film là ou c'est une fille timide dans le livre. Le fait que son père soit attiré sexuellement par sa fille est suggéré dans le livre et presque montré dans le film. 3)La rencontre de Stan avec ça se fait dans le château d'eau dans le livre et dans le film cela se fait dans la synagogue avec une sorte de portrait de femme déformé qui se matérialise sous ses yeux. Enfin bref beaucoup de moment qui n'apparaissent pas dans le livre et qui n'apportent pas beaucoup plus de moment effrayant que dans l'oeuvre de King.
En ce qui concerne l’interprète du clown, Bill Skarsgard, il est ni meilleur ni moins bon que Tim Curry, il apporte une touche différente à Pennywise, ce qui en fait une bonne interprétation. Si on additionnait le talent de bill skarsgard à des scènes moins répétititves et plus choquantes celà ferait mouches.
En ce qui concerne le casting des enfants, certains sont bon, d'autre un peu moins. Beverly Marsh est différente du livre comme j'ai dit plus haut mais Sophia Lillis, qui l’interprète ,est attachante et fait le job. En ce qui concerne Richie tozier alias Mike dans Stranger Things il est sympathique, cool mais pas plus. L'interprété de Eddie Kasprak est plutôt intéressant . Après, les personnages de ben Hanscom ou Mike Hanlon sont hachés,surtout ce dernier.Et Bill et Stan sont assez fade dans ce film .
Pour résumé ,si on à lu les livres, on sera déçu par la libre adaptation de Muschietti. Si on ne là pas lu , ce sera un film sympa, qui appartiendra beaucoup plus à la culture doudou des années 80 (terme découvert dans le programme bits de Rafik Djoumi) qu'à une oeuvre de Stephen King.
L'oeuvre de King disparait au profit de la culture nostalgique des eighties. Dommage

vincentboas
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le 20 sept. 2017

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vincentboas

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