Blanc comme neige.
Après une poignée d'oeuvres plus confidentielles, Atom Egoyan revient à un cinéma plus accessible, plus grand public, avec The Captive, présenté au festival de Cannes en 2014. S'articulant autour...
Par
le 11 févr. 2016
20 j'aime
La filmographie de notre cher Ryan Reynolds bénéficie actuellement d'une visibilité maximale permise par la juteuse réussite de son Deadpool. C'est dans ce contexte que je suis tombé sur ce "Captives", film présenté à Cannes en mai dernier.
Première chose qui tape aux yeux : la temporalité n'est pas respectée. Si l'on pense jusqu'à la dernière minute que cela va amener une fin aussi rebondissante que ma grand mère sur son ballon le soir de noël, il n'en est rien : résultat, le film fait très brouillon, et on ne sait jamais quand on est dans le passé, le présent, ou quelque part entre les 8 années pendant laquelle la fille est séquestrée.
Le visionnage de la bande annonce ruine une nouvelle fois le tout, et le spectateur finit vraiment perdu au milieu de tout cela.
L'intrigue, si on oublie qu'elle est prise dans tous les sens, ressemble comme deux goutte d'eaux à celle développée dans le "Prisoners" de Denis Villeneuve. Je conseillerai donc plutôt ce film là, bien mieux rythmé, et qui prend au moins le pari de retourner les tripes, là où on reste ici dans quelque chose de convenu.
La mise en scène est sympathique, tout comme une photographie que ne renierait pas Tarantino dans les 5 salopards (#yad'laneige). Le rendu est bon.
Le jeu d'acteur, par contre, est excellent, et les prestations sont à retenir tant elles semblent réelles. Mention au méchant qui sort de ses rôles habituels, et à Ryan, donc.
Après avoir vu ce fameux Deadpool, des années après avoir découvert Ryan dans Van Wilder, je me suis posé une question : est-il un génie ou bien un acteur simplet qui choisit mal ses blockbusters ?
Le visionnage de son jeu dans le drame qu'est The captives n'a tout simplement pas répondu à ma question : peut être sont-ce juste ses films qui sont nuls.
Créée
le 14 févr. 2016
Critique lue 180 fois
3 j'aime
D'autres avis sur Captives
Après une poignée d'oeuvres plus confidentielles, Atom Egoyan revient à un cinéma plus accessible, plus grand public, avec The Captive, présenté au festival de Cannes en 2014. S'articulant autour...
Par
le 11 févr. 2016
20 j'aime
Je ne comprendrai jamais le public cannois. Comment un tel film a-t’il pu être hué, jugé indigne de ses pairs ? Cette fable cauchemardesque m’a envoûtée puis paralysée. Telle un Prisoners conceptuel,...
le 8 sept. 2014
18 j'aime
Une année cinématographique se termine et une autre commence, il est donc temps d'entamer 2015 avec le nouveau film d'Atom Egoyan, dont je n'ai vu qu'un seul film le bancal Chloé, remake insipide qui...
Par
le 7 janv. 2015
10 j'aime
2
Du même critique
C'est Brigitte. Elle est vive d'esprit, et au moyen âge, les filles vives d'esprit finissent violées ou au bûcher. Habile, son père la sauve de ce destin tragique et la place dans un couvent contre...
Par
le 6 janv. 2023
55 j'aime
30
Si j'ai été convaincu par les précédents films de Martin McDonagh (surtout par ses 7 psychopathes), je lance sa dernière production grâce au bouche à oreille, sa note excessive sur senscritique et ce...
Par
le 22 déc. 2022
48 j'aime
28
C'est Johnny. Johnny est un astronaute blanc cis genre de la NASA. Il a toujours été privilégié, du coup il se permet de chanter TOTO très très mal dans l'espace. C'est très irritant pour ses...
Par
le 25 avr. 2022
46 j'aime
20