Cellular par Incertitudes

Cellular ressemble comme deux gouttes d'eau à Phone Game et pour cause. Le scénariste est le même. Il a dû avoir un traumatisme d'enfance avec les téléphones celui-là. Et il tente d'exorciser ses vieux démons au cinéma.

Toujours est-il que Kim Basinger méconnaissable depuis les années 80 (en même temps, tout le monde vieillit) hérite mais dans un sens inverse au personnage qu'incarnait Colin Farrell. Et c'est un jeune flambeur du nom de Chris Evans, pas encore consacré star pour Captain America, et dont c'était plus ou moins le premier rôle sérieux, qui va devoir lui prêter main forte.

En fait, ils n'auront pas vraiment le temps de faire véritablement connaissance. Le jeune homme va semer la pagaille dans toute la ville, affrontant tout une clique de policiers corrompus. Les carambolages s'enchaînent. Les pointes d'humour aussi (le flic avec son masque sur la tronche, l'avocat relou avec sa voiture, l'ami déguisé en pingouin à la fête foraine). A se demander si Cellular, pour se démarquer de son aîné, n'a pas cherché à verser dans la parodie sans oser y aller franco.

En tout cas, dans ce genre de petites séries B manichéennes où des gentilles mères de famille demandent à de gentils jeunes hommes de jouer les chevaliers servants face aux méchants kidnappeurs, ce qui compte, c'est qu'elles tiennent en haleine avec un bon suspens et un dénouement à la hauteur. Ça l'est. Le contrat est donc rempli.