Casting : Dakota Johnson, Jamie Dornan, Eloise Mumford, Marcia Gay Harden…


Réalisateur : Sam Taylor-Johnson (non c’est pas Scorsese, faut pas déconner non plus)


**Synopsis : Pan pan boum boum. Mince c’était pour ma critique de Transformers. Bah ça marche aussi. Plus sérieusement : L’histoire d’une romance passionnelle et sexuelle, entre un jeune homme riche amateur de femmes et une étudiante vierge de 22 ans.* A ce stade, seul le titre différencie le film d’une vidéo Youporn. Heureusement, il est bien plus que ça.


Promis, j’arrête les vannes dégeulasses.


Acteurs et personnages : Il y a encore deux semaines, je ne pouvais pas regarder Jamie Dornan jouer sans avoir un fou rire. Puis j’ai regardé le film en VO, et notre ami est devenu beaucoup plus sympathique à mes yeux, et convaincant dans un personnage qui lui colle très bien à la peau. La froideur qu’il impose dans sa relation avec Ana est très bien retranscrite, de même que sa peur de la perdre, qui est à la base de l’histoire. Il respecte le cahier des charges d’un film très commercial, cela rend son personnage très cliché, mais malgré tout assez juste.


Pour ce qui est d’Ana, je crains que son personnage ai également été écrit par Captain Cliché : une vierge de 22 ans avec un QI de 180, et qui tombe amoureuse d’un richard fou de la cravache, il n’y a vraiment qu’une femme pour croire à ces conneries. Là ma chère et tendre vient de me frapper, je vais perdre ma masculinité avant la fin de cette critique. Malgré tout son jeu est très juste et retranscrit bien son rôle.


Le reste des personnages est totalement anecdotique, tant le duo principal prend de la place devant la caméra.


Réalisation, scénario et musique : Toute la réalisation est basée sur un jeu de seduction rempli de clichés. La scène d’ouverture est un gag à elle toute seule : Ana entre dans le bureau de Christian en chutant à 4 pattes (bah voyons, elle perd pas de temps), les gros plans sur les mais fébriles sur le bureau et le crayon sur les lèvres, et de la drague des années 70. C’est limite malsain. Malheureusement cette scène est à l’image du reste de l’écriture du film, très bancale et maladroite, transformant les scènes de séduction en gags de comédies américaines pourries (la scène de la signature du contrat de soumission…comment le studio a t-il pu laisser passer ça?) et le reste en monstrueux clichés pour films de filles (Ana rentre dans un parking blindé d’hyper-cars comme en arrivant chez Ferrari après avoir fait les courses chez Lidl, tout est normal). Je viens de manger une autre droite de ma femme.


La construction de l’histoire principale est assez ordinaire : découverte, séduction, passion, naissance des sentiments. Pas de surprises, mais au moins c’est bien fait.


Mention spéciale à la bande-son qui est en revanche parfaite, les choix musicaux sont très bien pensés et en adéquation avec la scène en question, la reprise du Crazy in love de Beyoncé intégrée dans l’une des quelques scène torrides du film est à tomber par terre.


Ah oui, dernier chose : CE N’EST PAS UN FILM DE BOULES. Ceux qui l’ont cru n’ont rien compris à ce qu’était un film interdit aux moins de 12 ans. Merci.


La scène de ouf : Le second acte dans la salle de jeu, où la musique fait 99% de la scène, avec ce chant de chorale religieuse, cela apporte un côté mystique et puissant à un pur instant de passion sexuelle. Très bien mis en scène.


La scène pourrie : Tout le film. Là je viens de me faire castrer. J’ai un réel problème avec la scène d’ouverture, que je trouve extrêmement cliché et très mal filmée, ce qui discrédite le film dès les premières minutes. Je me suis arrêté au milieu lors de mon premier visionnage, à tort car le reste se laisse voir. Une seule fois, faut pas abuser.


Mon avis : Soyons clairs, c’est un film de filles avec tous les clichés qui vont avec, et le script a été écrit avec les pieds. MAIS, les personnages restent intéressants et attachants, et le pire, c’est que j’ai envie de voir la suite…


N’hésitez pas à liker et à me donner vos avis sur le film !!!

Bad_Valoche
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le 23 mars 2017

Critique lue 304 fois

Bad_Valoche

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