Tout les ingrédients sont présents pour un énième films de zombies. Mais ici pas de zombies, et pourtant ce n'est pas les similitudes qui manques, l'invasion provient d'un virus invisible qui se propage à travers le monde aussi rapidement qu'une nouvelle twitter par demie Moore. Celui ci touche tout le monde, en mutant rapidement si bien qu'il deviens un vrai casse tête pour les chercheurs se penchant sur le problème. Des chercheurs manquant tout de même de crédibilités. Marion Cotillard en tête car comme à son habitude son jeu est insupportable, quoique qu'elle reste mieux cadré dans un film ricain que français, mais ça ne l’empêche pas d'etre insupportable tout de même. Une Marion Cotillard dont on pourra admirer la belle rhinoplastie, et Soderbergh ne se prive pas de nous faire admirer se nez tout neuf, un nez surement calibré pour un public américain. Si Steven Soderbergh soigne ses plans et son esthétisme, il déroule son histoire avec une distance froide, à la narration quasi journalistique. C'est le problème du film car on ne sent ni la psychose envahir les gens, ni l'impuissance devant la quelle les autorités se trouvent confrontés. Pourtant Soderbergh montre tout ça à l'écran, mais c'est tellement distant qu'il arrive à rendre son film aussi intéressant que de remplir une feuille de sécu.