Korean rapsodie
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Sang-Ho Yeon a réussi à sortir un super film de zombies en 2016. De la logique, de la tension, une menace tangible et réelle, c'est presque trop beau pour être vrai.
Le plus beau, c'est qu'au centre de tout ça, on a des personnages. Et ces personnages sont caractérisés comme dans pas mal de films coréens (pour le peu que j'ai pu voir) : ce sont des gens simples. On pose leur vie de famille ou/et leur classe sociale rapidement, et hop comme par miracle ces personnages sont attachants et vous voulez voir ce qu'ils vont devenir. Ici on a un couple avec une femme enceinte, un joueur de baseball, une ado, un père qui travaille trop et sa petite fille, un mec paumé, deux sœurs âgées, enfin bref je vais m'arrêter là pour la liste : il y a de tout et on peut s'identifier à chacun de ces personnages-là. Ça marche et il y a de l'émotion. Ce que j'ai trouvé fort c'est que finalement le film ne se veut pas trop méta sur le fait qu'il y ait des zombies et ce que cela représente (contrairement à The dead don't die récemment).
Ici les zombies sont une menace, on ne juge pas l'humain pour dire qu'il a mérité ce sort cruel (se faire bouffer) ou qu'il est lui-même un zombie hagard face à son téléphone, non. Ici, on nous montre des humains qui doivent faire face à un problème, le régler. Et c'est à travers ce problème qu'ils vont aussi montrer leur humanité. Leur façon de gérer les difficultés et de jouer avec les contraintes que la situation leur impose détermineront leur sort.
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Créée
le 23 déc. 2019
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