Premier film d'Alain Chabat réalisateur qui prend son envol deux ans après La Cité de la Peur. Enfin, les deux autres Nuls ne sont pas très loin puisqu'ils apparaissent dans le film. Scénario complètement barré (un chien qui prend apparence humaine), Didier reflète bien l'humour absurde des Nuls ainsi que le fameux esprit "Canal" qui trouvera son prolongement et sa conclusion dans Astérix Mission Cléopâtre.
Bien qu'ayant un rôle muet, la vraie star c'est Chabat. C'est assez incroyable de voir à quel point il a su capter toutes les mimiques d'un chien comme celles qu'ils ont de tourner sur eux-même avant de s'asseoir.
Cette méticulosité, on la retrouve à tous les niveaux. Dans les vannes bien sûr. On se souvient tous des "on ne sent pas le cul" ou "un geste technique réalisé avec beaucoup de technique". Un Dieudonné qui avait participé à l'époque gratuitement au film. Même le générique de fin est débile !
Quand on a le talent pour trouver des gags et une bonne histoire derrière (là, c'est une histoire d'amour qui commence mal mais qui finit bien), le grain de folie, comme par hasard, ça marche. Veber sait bien le faire, les Inconnus aussi. Maintenant, y a Chabat. Les Césars y ont cru n'en déplaisent aux grincheux qui disent qu'on ne récompense jamais les comédies.