hiiiyaaa ! un pur moment de cinéma que je viens de passer avec cette nouvelle perle cinématogaphique ! de l'action, du sang, des répliques ravageuses, une BO entraînant et énergique ! Encore une fois le grand Taratino nous sort le grand jeu ! En surfant toujours sur le thème de la vengeance et sur les réécritures des injustices de l'Histoire depuis " Inglourious Basterds" , Tarantino nous plonge au coeur de la période esclavagiste noir aux états unis en narrant l'intrépide périple de Django récent esclave affranchi par le Docteur allemand King Schultz chasseur de primes pour acquérir la liberté de sa femme prisonnière du terrible Calvin Candie.
Un pur western spaghetti à la sauce tarantino je dis oui ! qui nous met toute suite de ces films dès les premières secondes ! la musique du choeur hurlant le nom "django" comme pour acclamer notre héros aux sonorités vives, avec les gros titres sur toute la longueur de la prise de vue, la scène des cowboys à cheval sur les dumes de sable et l'étouffante chaleur du soleil... on nous plonge dans un autre temps un autre lieu.
Encore une fois notre réalisateur maîtrise parfaitement les deux ingrédients phrases de ses films : la construction de ses dialogues et la musique !
Le mérite pourtant revient en parti au parfait jeu d'acteur de Christoph Waltz en Dr Schultz , la face positive du nazi Hans Landa joué par le même acteur qui illustre parfaitement la richesse de la mise en scène ; allemand polyglotte se servant de la parole pour charmer, amadouer et retarder, le moment de l’affrontement. La parole vient donc délimiter le moment où le désir de violence se fait plus fort que tout, mais s’avère être ici le miroir d’un aveu d’impuissance : quand les mots ne peuvent plus rien, il ne reste plus qu’à tirer sur la machette.
( la scène final entre Candie et Schulz illustre bien ce principe et par cette phrase : " désolée c'était plus fort que moi" )
Le jeu de Jamie Foxx est aussi appréciable , notamment dans les ultimes scènes du film où, l'aplomb de son personnage sublime toute la complexité et la personnalité de celui-ci ; mais aussi sa charisme : lunettes de soleil arrondies, gilet en cuir reluisant,...
Samuel Jackson m'a bluffé dans son rôle du majordome noir ! prestation à glacer le sang , et imprévisible maître chanteur.
Quand a Dicaprio il nous sort toujours un rôle à la hauteur de son talent !
L'esthétisme du film est également à saluer à travers des paysages uniques, les décors de l'époque qui montre une volonté de plonger le spectateur sur les traces historiques de cette époque souvent méconnu de la pré-guerre de Sécession. Les prises de vue soulignent toute la violence et la passion du film durant les scènes des règlements de comptes et leurs fusillades délirantes ; on prends une bonne claque visuelle.
La maîtrise des mises en scènes est total ! et rocambolesque.
J'applaudis Tarantino pour ce formidable hommage aux westerns d'autrefois pour permettre au public de découvrir ou redécouvrir ce genre cinématographique à travers une histoire riche de passion , et de reflexions.