Docteur Sleep - version director's cut : Alors qu'il est toujours profondément traumatisé par son enfance, Danny Torrance tente de sortir de l'alcool et de mettre son empathie au service des autres. Un jour, il est contacté par Abra, une jeune enfant dotée d'un don exceptionnel. Dans le même temps, le gang du Noeud enlève des enfants pour se nourrir de leur Shining, leur octroyant ainsi une vie incroyablement longue. Lorsqu'Abra assiste à la torture d'un jeune joueur de baseball et au festin des assassins, elle décide de traquer leur chef.
Très bonne suite, sans être réellement une suite.
Ici, l'univers initié dans Shining sort de son huis clôt, s'ouvre au monde et à ses horreurs. Une ouverture inattendue de part la diversité qu'elle permet, se risquant à élargir les dons vers des capacités vairés et parfois surprenantes.
La narration est très fluide pour cette version longue (presque 3 heures). Le réalisateur et le scénariste ont des choses à dire, et la mise en scène inspiré permet un résultat très plaisant.
Alors certes, pas d'ambiance aussi malsaine et oppressante que dans Shining, ici la peur réside dans l'inconnu et le mystère des capacités des autres. Ceci dit, quelques scènes sont vraiment très bien foutues, et intègrent des phrases musicales rappelant les aventures de l'Overlook. Ce battement de coeur oppressant est de retour.
Côté casting, Ewan McGregor n'a jamais été aussi bon. La jeune Kyliegh Curran est hyper prometteuse.
Une suite dense et intense.