Pas magique

À l'heure ou la magie ne rythme plus le monde, les studios Pixar se sont lancé dans l'histoire d'un univers qui a perdu son âme. L'idée de retrouver une magie perdue est là, seulement elle n'est pas assez bien développée. On pourrait avoir une vraie critique de la société de consommation, ou encore de l'enfermement dans lequel se trouve l'homme depuis des années. Obligé d’œuvrer pour un travail qui subit plus qu'il ne le choisit. Ces éléments sont à peine effleurés du bout du doigt. Les petites choses qui alimente l'histoire ne tiennent pas sur la longueur. Tout cela donne vraiment l'impression que les scénaristes ont eue des idées de départ, puis plus rien. Avec ce qu'ils ont en mains ils pouvaient peut-être développer un moyen métrage, mais certainement pas un long. Les personnages ne sont pas mieux développés que le reste, ils sont constamment à la surface de tout. Le truc du père qui apparaît à moitié est une belle preuve du manque d’inspiration des auteurs. Ils insèrent cette petite chose afin de faire démarrer l'aventure des personnages. Seulement on sent bien que ce n'est qu'un truc sur lequel les scénaristes vont s'appuyer et que derrière cela ils n'ont rien. Ils brodent constamment avec une histoire qui navigue à vue, tout n'est fait que pour combler le manque d'inspiration des auteurs. Graphiquement les personnages sont mal travaillés, ils sont à l'image du film c'est-à-dire très basique. Le manque d'inspiration frappe lui aussi les responsables des créateurs visuels, qui sont plus paresseux qu'inventifs. La chasseuse de malédictions est très moche. Aucun des éléments constituant le film n'est bien construit. Il en ressort une chose très prévisible est fortement tiédasse qui n'apporte rien. On est loin de trouver une seconde de magique à l’intérieur de ce En avant. C'est déjà fait, déjà vu et pas surprenant une seule seconde.