Dans un futur proche (plus maintenant, vu que ça se passe en 2019), des satellites vont contrôler le climat de la planète, mais il va y avoir des dysfonctionnements qui risquent de provoquer des catastrophes, dont une géo-tempête.
Geostorm est le premier film réalisé par Dean Devlin, ancien producteur et comparse de Roland Emmerich, en particulier pour Independence day : c'est peu dire où se situe l'influence, y compris sur les personnages très mal écrits et les stéréotypes qui semblent là comme du second degré à l'image du chien qui survit alors que tout le monde autour est mort. Tout comme chez Emmerich, l'écologie semble être au cœur des préoccupations du réalisateur, avec une ode à la voiture électrique, mais c'est parfois balourd dans la démonstration. Mais ce qui compte dans ce genre de films, ce sont les effets spéciaux, et étonnamment, je les trouve assez loupés, disons qu'on n'y croit pas, et d'ailleurs, ces scènes sont assez peu nombreuses au profit d'intérieurs sur Terre ou dans la Station Spatiale ou le pauvre Gerard Butler semble ne pas comprendre ce qu'il dit, tout comme Andy Garcia en président des Etats-Unis qui semble lui se demander ce qu'il fait là. On trouve également Ed Harris, à croire que les fins de mois sont difficiles... Il n'y a que la pauvre Alexandre Maria Lara qui semble croire à ce qu'elle joue en cosmonaute allemande, et on a là quelque chose de faible.
A peine amusant, et qui nous fait regretter, j'ose le dire, Roland Emmerich et son Independence day...