Une jeune femme, victime d'un accident de la route dans son enfance, et sujette à des troubles neurologiques, intègre une confrérie des dix meilleurs étudiants de la ville. Sauf que peu à peu, ceux-ci sont tués.
Happy birthday fait partie de cette vague de slashers qui ont inondé le marché américain (au sens large) entre la fin des années 70 et le début des années, grâce au triomphe de Halloween. Vendredi 13, Carnage, Maniac, Meurtres à la Saint-Valentin... la liste est assez longue, mais souvent basé sur la même formule. De l'horreur pour pas cher, et qui peut rapporter gros.
Mais ce film-là est une production canadienne, là aussi au budget riquiqui, mais qui est au fond très efficace, car les morts y sont plutôt imaginatives, et j'avoue que je ne soulèverais plus d'haltères sans regarder qui est derrière moi...


Toute l'histoire repose sur un twist très malin, qu'il ne faut pas révéler, mais il repose tout de même sur un canevas vu et revu, à l'exception que cette fois-ci, on ne voit personne coucher ensemble, bien que ça parle pas mal de sexe. A noter que l'héroïne, blonde comme les épis, est incarnée par Melissa Sue Anderson, plus connue pour avoir été Mary Ingalls dans La petite maison dans la prairie, et qu'on retrouve aussi Glenn Ford qui est son intendant, celui qui s'occupe de la jeune femme à la suite du décès de ses parents, et qui veille à sa santé. Car ses maux de cranes sont autant de souvenirs qui vont pimenter le récit.


Au fond, Happy Birthday est une bonne petite surprise, quasiment le dernier bon film de Jack Lee Thompson, qui va partir ensuite pour une longue romance avec la Cannon.

Boubakar
6
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le 9 oct. 2020

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Boubakar

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