Quand Nolan s'inspire de Kubrick ... et « rencontre » Einstein
Ambitieux jusqu’à la démesure, qu’est ce M. Nolan, quand il n’est pas appliqué (dans Batman) à sonder les tréfonds de la Nature Humaine, dans tout ce qu’elle treille de rance et de merveilleux à la fois (voire parfois, concomitamment, avec le Joker), il réussit ensuite son « galop d’essai » dans la trituration de l’espace, par sommeils oniriques interposés (Inception). Non rassasié, ou plutôt en rodage, c’est enfin à la sacro-sainte (et inachevée) théorie de la Relativité Restreinte d’Einstein, appliquée à la cosmologie, que le réalisateur d’Interstellar aborde et s’approprie, avec pour toile de fond le rapport passionnel fille(Humanité)/père(héros), où l’abnégation laisse place au sacrifice et le dessein de l’Humanité [attention : demi-spoil], se décompose entre un « Plan A » et un « Plan B ».
On pourra librement discuter de l’approche très personnelle que Nolan pour la physique – pourtant aidé en ce d’un astrophysicien de renom –, l’essentiel n’est pas là. Idoine visuellement, juste dans l’interprétation ; dense et lyrique à la fois - on frôle le mysticisme, même -, métaphysique à souhait, Nolan continue son voyage cinématographique transcendantal avec un certain succès.
Post-Scriptum : Les nostalgiques de "2001, l'Odyssée de l'Espace" seront servis !
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