Blind fate
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Ne vous attendez pas à ce que cette nouvelle mouture "MeToo" de l'Homme invisible réalisé par Leigh Whannell transgresse les codes des films d'hommes invisibles. Il est important à la base de préciser que Johnny Depp devait jouer le rôle-titre, mais il a disparu en cours de route. Ici l'invisibilité laisse place à un étrange drame conjugal qui aurait dû être mieux exploité. Cécilia est une gentille fille quelconque de province prisonnière d’un pervers narcissique qu'elle a croisé dans une boîte de nuit. Un jour à 3h42 elle décide de se barrer et cela ne lui plaît pas du tout. Le spectateur n'en connait pas vraiment la raison... Le début du film n'est pas si mauvais et pendant plus d'une demi-heure on assiste à quelque chose de tendu, un peu comme dans la scène de la salle de bain dans The Shining. L'actrice Elisabeth Moss y est pour beaucoup... elle n'est pas très loin de la performance inquiétante de Shelley Duvall, sauf que derrière la camera il n'y a pas Kubrick. Bref, les choses se gâchent et tournent mal. On pense parfois au premier Prédator puisque l'attirail du savant fou pervers qui le rend quasi-invisible se détraque pendant que le scénario dérape vers la confusion la plus totale... Comme les 3 SAW ou Leigh Whannell officiait comme scénariste il semble que cet Invisible Man laisse la porte ouverte à une suite... on verra bien.
Créée
le 27 févr. 2020
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