Burne One Down
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Je comprends désormais mieux pourquoi je n’avais pas beaucoup de souvenirs de ce 5ème et dernier opus des aventures de Jason Bourne en date.
Parce que son principal défaut, c’est de ne plus rien avoir à raconter. Tout du moins, de ne plus être palpitant dans son propos.
Là où la trilogie originale faisait toujours la bonne part entre conflits et tensions géopolitiques, phases d’infiltration et courses-poursuites effrénées, ce retour du personnage phare de Matt Damon n’a pas vraiment d’utilité si ce n’est d’essayer de nous faire réaliser que le personnage est l’un des plus badass du cinéma d’action, pas vieillissant et qu’il a encore plus d’un tour dans son sac… mais non. N’est pas John Wick, Mad Max qui veut. Quand il n’y pas d’histoire à raconter, suivre la simple évolution d’un personnage n’a rien de réellement fascinant.
Ici c’est assez simple : Jason Bourne n’est motivé que par la vengeance. Encore plus que dans le 3ème opus qui en porte pourtant le titre. La vengeance dans la peau et… pas grand-chose d’autre. Sans qu’on en apprenne nécessairement plus sur son passé de tueur, on va se rendre compte que les gros vilains de cet opus étaient en fait à leurs tours, impliqués dans des événements « d’avant ». M’ouais. C’est tout de même très facile. Après, ça aurait pu marcher. Le casting est quand même assez florissant entre un Vincent Cassel bourré en testostérone, un Tommy Lee Jones qu’on ne présente plus et une Alicia Vikander encore sur la retenue mais au personnage plutôt bien venu. Mais à nouveau, non. On se fiche un peu de tout ce qui se passe quand il ne s’agît pas de voir des coups de feu, des voitures voler à toute berzingue (oui sérieusement, le passage à Las Vegas est digne d’un carnage à la Michael Bay). Des séquences qui plus est, terriblement mal filmées et au montage assez anecdotique que ça en donnerait presque le tournis.
On est clairement sur l’opus de trop, qui sans être honteux ou détestable, ne trouve pas vraiment sa place pour succéder à une trilogie impeccable.
Je pense (et j’espère avoir raison) qu’ils s’arrêteront là avec le personnage de Bourne.
Créée
le 28 juil. 2020
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