Il était quasiment impossible d’espérer quoi que ce soit de ce nouveau Jumanji. Un réalisateur sans génie, des acteurs sympathiques, mais loin d’un Robin Williams… Et pourtant…
Le film est bon et je vais donc éviter de vous en dire trop. Sachez cependant que Jumanji est devenu une cartouche de jeu vidéo et que nos 4 lycéens vont y être aspiré et ne pourront s’en sortir qu’à une condition : Sauver Jumanji plutôt que de le laisser aux mains de Van Pelt !
En fait, dés son introduction, le film se pose, non pas en reboot, mais en suite du film original. On en avait déjà plus ou moins eu une avec Zathura, mais voici la véritable. Mais celle-ci se déroule 20 ans aprés, et le monde a changé. Les lycéens s’en moquent des jeux de sociétés et se tournent vers les jeux vidéos. Jumanji a donc muté et attire rapidement 4 étudiants qui le trouve à l’école pendant leur heure de colle (reste la question de savoir comment il s’est retrouvé là). Une fois dans le jeu, chacun dans la peau du personnage qu’ils ont choisis, on profite forcément du décalage entre le physique des personnages et leurs personnalité (Le geek est incarné par Dwayne Johnson, le joueur de foot US par Kevin Hart, la jeune timide par Karen Gillan et la blonde superficielle par Jack Black !). Une fois ceci établit, le film colle au maximum à ce qu’on peut attendre d’un jeu vidéo.
C’est à dire qu’il fonctionne à base de niveaux, de capacités, de nombres de vies (ce qui apport même une vraie tension par moment), et même de PNJ ! Et ceci pour offrir un film d’aventure, d’action et une comédie des plus honorables, qui reprend souvent la structure scénaristique du film précédent. Cela enlève une part de surprise mais ce n’est pas déplaisant. D’autant que le film rend un gentil hommage au film de base. De plus, en choisissant un casting clairement tourné vers l’humour pur jus, il a tout a fait conscience de ne pas pouvoir égaler Robin Williams. Et ce n’est pas son but. On tient là une suite/remake des plus honorables, finalement plus intelligente qu’il n’y parait et pas aussi moqueuse qu’on aurait pu le penser. Bonne pioche donc !