"Mais que suis je venu faire dans cette galère ?" semble se demander le célèbre chanteur britannique durant les deux premières heures du film. Il faut dire qu'il est dans de sales draps, prisonnier d'une croqueuse d'hommes au premier sens du terme, de ses deux pit-bull mécaniques et infecté, au même titre que des millions d'autres victimes, par un virus incurable qui le rendra bientôt fou à lier (ou plutôt à danser) avant de se vider de son sang ! Sympathique !
Avant de retrouver sa liberté (de chanter) Elton John devra attendre que les deux héros dévolus au sauvetage du monde franchissent une à une les différentes épreuves qui se présentent à eux .
Tout cela ne manque pas d’entrain, ni d'humour, ni d'inventions de toutes sortes mais paradoxalement cela manque et de rythme et de cohésion. On a surtout l'impression que le scénario est un inventaire de situations pré-imaginées : "nos héros dans un téléphérique", "nos héros dans un chalet", "nos héros dans un saloon"...etc collées les unes à la suite des autres comme dans un jeu vidéo sans que la mayonnaise ne réussisse jamais à prendre.
On s'extasie (ou pas) devant un tel déploiement d’énergie et d'effets spéciaux, on sourit aux multiples clins d’œil cinématographiques et puis voilà. Le scénario se déroule tranquillement à coups d'idées plutôt intelligentes mais sans grandes surprises non plus.
Quant à notre Elton, à force de râler et d'appeler à l'aide, ils ont fini par...(SPOIL)
Personnages/interprétation : 5/10
Histoire/scénario : 5/10
Réalisation/mise en scène : 6/10
5.5/10