Deux après "l'insolente" réussite de Kingsman, Matthew Vaughn déroge à sa propre règle à savoir celle de se lancer dans la réalisation de suite. Restant dans la continuité du premier film, Vaughn fait à nouveau preuve d'une mise en scène ultra rythmée, très stylisée (le rapprochement avec Guy Ritchie est à nouveau une évidence) et toujours très inspirée dans ces chorégraphies, s'aventurant là ou peu de monde peuvent aller à l'image de son introduction menée tambour battant. Mais malgré son aspect divertissant, l'effet de surprise n'est plus là et une part de magie s'est légèrement dissipée. Un élément qui aurait pu être sans grande conséquence, mais la faiblesse du scénario qui s'apparente à une succession de scènes parodiques du film d'espionnage (à ne pas confondre avec caricaturale comme l'était les Austin Powers) joue également en sa défaveur. L'expansion de cet univers vers le nouveau monde était une suite logique, mais le manque de développement et de confrontation entre les Kingsman et les Statesman fait passer cet événement au second plan, à l'inverse de la relation entre Eggsy et Galahad véritable point fort du film.
Ma critique complète sur mon blog: http://mesmotsen169.blogspot.fr/2017/10/kingsman-le-cercle-dor.html