Moitié ange, moitié sirène, entièrement femme! (sic)
Un an avant le chef d’œuvre ultime Autant en emporte le vent, Wyler signe une chronique d'une femme du sud capricieuse et caractérielle éprise d'un riche sudiste. Mais contrairement à Scarlett, Julie (Davis, formidable, premier Oscar à la clé) trouvera la rédemption auprès de celui qu'elle aime malgré les humiliations qu'elle lui fit subir. En 1938, John Huston (scénariste) n'avait donc pas encore fait sienne la thématique de l'échec.
La reconstitution est splendide, la mise en scène sobre comme il faut et la distribution très bonne (mention particulière à Donald Crisp dont la présence me réjouit toujours).
La comparaison avec le film de Fleming joue forcément en sa défaveur mais le film est bon bien que je m'attendais à mieux de la part de Wyler (heureusement on est à des années lumière de La loi du Seigneur et dans une moindre mesure de La Maison de otages).